23-Aller à une fête alors qu’on souffre de phobies sociales…(2)

Vous vous souvenez du post 14  Aller à une fête alorsqu’on souffre de phobies sociales? J’y mentionne qu’il y’a 2 ans, un ami fêtait ses 50 ans et qui avait invité plus de 15 amis que je ne connaissais pas à fêter avec lui et sa sœur. Comme j’étais encore  »personnalité évitante » j’avais décliné par peur de faire une crise de panique et mal me sentir de façon globale. Suite à cela, j’avais entrepris mon long parcours, la tentative de thérapie cognitive que j’ai arrêté en Janvier 2016, poursuivant ma propre thérapie le temps d’être repris en charge par un bon psy tcc au CHU.

Voilà qu’hier j’étais convié à rendre visite chez ce même ami avec certes d’autres personnes que je ne connaissais pas, mais en plus petit groupe. J’ai fais l’effort et m’y suis rendu avec mon épouse. Une fois arrivés sur place, plusieurs personnes qui avaient été là depuis 2 heures, partaient après nous avoir dit bonjour.

Nous nous sommes trouvés donc avec nos deux hôtes, et jusqu’à 4 autres personnes.

J’avais commencé à me sentir peu à l’aise très vite, et au bout d’1 heure j’avais déjà émis ma  »vibration » du  »je suis prêt à partir » au bout d’une heure ; vibration que mon épouse connait très bien et qui m’en a parlé. Après consultation des horaires de bus, nous avions convenus d’attendre le suivant, car nous n’avions que 5 minutes pour descendre tous les escaliers et marcher 450 m jusqu’à l’arrêt – une mission impossible.

J’ai pu y rester donc 1h30 en tout avant qu’on ne parte, mais il  y’a bien eu quelques moments de silence gênant où nous n’avions rien à nous dire pendant que nos hôtes n’étaient pas dans la pièce, et j’ai bien senti la difficulté de trouver des points à partager, alors je ne fais que répondre à quelques questions mais pas lancé de sujets moi-même.

Il était plus facile, bien sûr, de parler avec nos amis que les leurs, et cela était tout à fait prévisible.

Mon effort a été reconnu par les remerciements de nos deux hôtes qui me l’ont répété deux fois chacun/e.

Je ressens cela comme une réussite, un bon effort, et avec le temps je pense aboutir à mon but de ne plus me sentir si mal dans de telles circonstances.