J'ai déjà mentionné dans d'autres posts que j'évitais des situations sociales qui me causent de l'anxiété. J'ai pu au travers de ma lecture de la peur des autres mettre un terme sur un pan de cette évitement constant : il s'agit de personnalité évitante. Cela signifie que j'évite, ou du moins évitais, toutes les situations sociales sources d'anxiétés, un peu comme si je cliquais continuellement sur ''échappe'' pour sortir du'n logiciel défectueux...
Mais, c'est quoi au juste, personnalité évitante ? Je vous suggère de passer au crible ce site qui explique bien ce terme. Comme expliqué, dans ce mode d’inhibition sociale, résultant de sentiments ''de ne pas être à la hauteur'' lors des diverses situations, sentiments rendus possibles par mon manque de confiance en moi et une hypersensibilité au jugement négatif d'autrui.
Là où je ne suis pas d'accord avec l'article : il dit que ce mode d'inhibition ''apparaît à l'age adulte'' alors que je l'ai développé très tôt dans ma vie et que ce n'est que depuis deux ans que j'en suis conscient. Avant, ''j'évitais'' et pensais ''juste introverti'' et que je n'aimais simplement pas une bonne partie des gens, un peu asocial ou antisocial...
Au travers du livre sus-mentionné, je compris qu'en fait, j'appréciais bien la compagnie de certaines personnes : ma compagne et mes ami-e-s, et certains membres de ma famille. Mais, j'ai du mal avec les ''étrangers'', ces gens que je ne connais pas du tout, ou du moins, pas encore... D'où mes difficultés à me forger de nouvelles amitiés et les maintenir...
Mais, mon mode évitant alors ? il s'agit d'éviter des situations sources de stress : aller au ciné (que je réussi à faire depuis un peu moins de deux ans, mais rarement), aller un concert, au resto, à une fête... j'évite, par peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas savoir de quoi parler et avec qui, de paraître ridicule ou inintéressant...
Comme mentionné dans ''cognitive therapy'', l'expectative d'un danger peut créer les mêmes anxiétés que lors d'un danger réel : ainsi, la peur d'avoir peur plus tard crée le peur au présent... de cette façon, lorsque je suis confronté à la simple invitation ou idée d'une situation stressante à venir, je ressens déjà l'anxiété.
J'ai développé ma personnalité évitante pour.. éviter ces anxiétés : si je ne suis pas devant le stimulus, je n'ai pas son résultat...
Le problème est qu'en évitant trop de situations, j'ai créé un faussé entre mon ancienne capacité à faire face à des situations - déjà limitée par mes expériences passées - et une incapacité quasi totale dans le présent.
Le problème est qu'en évitant trop de situations, j'ai créé un faussé entre mon ancienne capacité à faire face à des situations - déjà limitée par mes expériences passées - et une incapacité quasi totale dans le présent.
Cette incapacité s'explique par le fait qu'en évitant toutes les situations, sorties familiales, invitations d'ami-e-s, sorties au ciné, en concert, et pleins d'autres lieux publics, je me suis affaibli car je n'étais pas du tout exposé...
Depuis deux ans, je suis très conscient que je glisse vers la réclusion ; depuis deux ans, je vais au ciné et j'essaie de sortir un peu plus, car j'ai une très grande peur de me trouver totalement seul.
La phobie sociale est un paradoxe, car d'une part j'ai peur des situations sociales, mais d'autre part j'en ai besoin comme de l'air à respirer... j'ai besoin d'amitiés, de contacts humains et d'échanges intellectuelles et émotionnels...et ce paradoxe crée cet entrainement progressif vers la réclusion...
Alors, depuis deux ans je me force, même si souvent j'ai des crises de panique, et de fortes anxiétés... devenues ''le moindre mal'', après tout... car sans cela, je sais pertinemment que la réclusion me guette... et la peur me pousse à tenter de ne plus avoir peur du tout...
Je sais néanmoins que dans un premier temps, cela est un but ultime et impossible à réaliser après des décennies passées avec le même mode d'inhibition sociale et qu'il faut atteindre une position intermédiaire entre les deux extrêmes...
À cette fin, et guérison possible, je lis, écoute des vlogs, maintiens mes propres blogs et vois mes ami-e-s plus souvent : se sont mes ancres à d'autres personnes en ce moment, mes ancres dans ce long chemin pour raccommoder mes cognitions et émotions brisées.
C'est un cercle vicieux, une spirale à ce que je vois... :(
RépondreSupprimerHeureusement, tu as des amis et une femme qui sont là pour toi, tu n'es pas seul, ils peuvent t'aider, et c'est bien que tu te fasses un peu "forcing" : oui il peut y avoir des "échecs" niveau objectifs, même si je n'aime pas le mot d'échec, ce n'est pas approprié, je dirais plus déceptions :) Mais il a aussi des bonnes surprises qui peuvent arriver, des réussites dans les pas que tu fais. Quand tu marches, il y a des risques que tu puisses tomber, mais tu peux avancer. Quand tu ne marches pas, tu stagne, tu a moins de chances de tomber, mais tu peux quand même tomber (je sais pas , un fort vent ou... x) ) mais tu n'avances pas. Tu n'est pas obligé de courir, marcher suffit :3 Quelle belle métaphore ! haha XD
Je t'envoie pleins d'ondes positives ! (^_^)
à bientôt :)
oui, le cercle des cognitions est continuel dans la tête d'un phobique social qui est aussi personnalité évitente... tout devient source d'anxiété, de possible danger. Il s'agit donc donc de casser le cercle en s'exposant peu à peu à des situations et réaliser qu'elles n'ont pas dégénérées comme prévu, que le danger est avant tout dans la tête...
RépondreSupprimerOui, j'ai des amis, dont toi-même, et vos soutiens et patience me donnant des idées et outils pour avancer, au travers ces déceptions de moments où je tombe, vous êtes là pour le relever quand n'y arrive pas seul.
Merci de tes ondes positives!