Version finale du 5/03/2016
J’ai terminé, ou plutôt
interrompu ma lecture à la page 157, c’est à dire 15 pages avant la fin, parce
que j’en avais un peu marre!
L’auteure aurait très bien pu
l’organiser de façon beaucoup plus concise au lieu de répéter inlassablement
les 4 uniques conseils, certes valables, à chaque passage.
Ces conseils sont donc
: Faire face ; Accepter ; flotter au lieu de lutter ; et laisser
le temps nous guérir.
Ils sont à appliquer à chaque
type de crise de crise de nerfs, bien trop détaillées par l’auteure
: Crise »simple » ; crise résultant d’un problème donné ; de
perte et tristesse ; culpabilité.
Elles sont aussi à appliquer
quels que soient les symptômes : obsession, troubles du sommeil, perte de
confiance en soi, difficultés à entrer en contact avec les autres ; mais aussi
en cas de retour au domicile après une convalescence ailleurs.
Certes, l’auteure explique bien
les pans et mécanismes de la crise de nerf, avec ses symptômes, mais elle
n’avait pas à répéter les conseils mais plutôt les grouper ensemble et annoncer
leur application dans chaque cas.
Ses outils sont logiques, sauf un
que je n’aime pas du tout : rester occupé, développer son courage pour guérir,
et…. la religion. et c’est là que je dis stop, car elle l’a ramène trop souvent
et étant athée mais spirituel, je trouve cela exagéré et déplacé dans un
ouvrage de médecine, d’autant ses propos »dites aux personnes qui ont foi
en dieu de les laisser les guérir – cela ne fonctionne que sur les personnes
croyantes, qui sont tout à fait bénies – et il faudra montrer le chemin aux
autres ». Quel militantisme religieux! J’en ai … la sainte horreur!
Au point que je ne conserverai
pas ce livre – fort heureusement, je l’ai acheté en occasion pas cher du tout.
Ci-après, les textes que j’avais
posté à chaque étape de lecture… pour la postérité.
15/2/16
Je viens de commencer la lecture
de ce livre et précise qu’il a été suggéré dans un vlog sur youtube, par
une personne qui souffrait de phobies sociales comme moi.
Pour l’instant je le trouve
intéressant mais pas totalement en lien avec mes phobies sociales. Il faut
transposer les descriptions de l’auteur concernant la peur à la source d’une
‘’crise de nerfs’’, et adapter en ce qui concerne la phobie sociale, dont une
partie de peur crée un cycle, une boucle, de peur-adrenaline-peur de la même
manière, parce que le cerveau ‘’déconne’’ et sur-réagit aux stimuli sociaux.
J’éditerais ce billet au fur de
ma lecture, j’en suis arrivé à la page 24 et il en comporte 172.
à suivre, donc
Mise à jour 1 du 25/02/2016
J’ai enfin pris le temps de
poursuivre ma lecture, jusqu’à la page 50. Ce livre ne fait que mentionner
quelques cas de personnes avec des anxiétés sociales temporaires, mais pas
continuelles.
La crise de nerfs crée des peurs
du retour des symptômes et ainsi, on entre dans des cycles de
peur-adrénaline-peur, tandis que les phobiques sociaux ont un processus
de peur-adrénaline-anxiété/panique-peur/évitement, etc, du phobique social ; le
début est similaire dans la notion où l’on développe une anxiété/phobie sociale
à partir d’une première expérience difficile, ou alors, le manque d’outils pour
se socialiser (perso j’ai les deux formes de débuts).
Je trouve que, comme souvent dans
des ouvrages de médecins/ psy, une insistance parfois trop forte sur les
médicaments et autres suggestions nutritionnelles que je n’accepte pas, alors
je tris dans mes lectures.
Aussi, j’ai noté pas mal de
symptômes dont je ne souffre pas du tout ; alors, j’ai sauté ces paragraphes,
par envie d’avancer et finir ce livre avant de passer au prochain livre qui
lui, traite d’avantage et spécifiquement, des phobies sociales.
En transposant les conseils que
je retiens : il faut apprendre à accepter, flotter des anxiétés et laisser du
temps au lieu de tenter de se forcer et/ou faire de la résistance et recherche
de tout contrôler, car cette dernière méthode génère du stress et donc fait
fonctionner trop l’adrénaline relâchée dans le corps afin de faire face aux
peurs, alimentant le cycle peur-adrénaline-peur, tandis qu’en se relâchant et
acceptant le passage du temps dans le processus de guérison, l’on évite ce
cycle.
MAJ2 du 27/02/2016
Je viens d’arriver à la page 70.
Les chapitres que j’ai lu depuis avant-hier ajoutent des informations
intéressantes et pertinentes que l’on peut adapter à la phobie sociale : il
faut accepter que l’on souffre POUR LE MOMENT, savoir que l’on peut en guérir
mais s’autoriser le temps d’y parvenir. L’acceptation calme de la situation
vient graduellement, et la première étape est simplement la compréhension +
acceptation que l’on puisse guérir, et par la suite réellement accepter
calmement et y œuvrer.
Depuis quelques jours que je
lisais ce livre, je me demandais si je n’avais pas souffert d’une crise de
nerf, terme que je trouve meilleur en Anglais »nervous breakdown »
qui désigne l’aspect »fatigue extrême » des nerfs, qu’en Français ne
relate que l’état de crise, comme la folie.
Or, il ne s’agit pas de folie ; du moins, la majorité des personnes en souffrant, s’imaginent parfois qu’ils ou elles sont en train de devenir fous/folles, mais cela n’est pas toujours le cas.
Or, il ne s’agit pas de folie ; du moins, la majorité des personnes en souffrant, s’imaginent parfois qu’ils ou elles sont en train de devenir fous/folles, mais cela n’est pas toujours le cas.
La fatigue nerveuse peut
simplement être cela : les nerfs sont fatigués à cause d’un stress permanent et
parfois accompagné ou causé aussi par d’autres causes tels que la maladie
physique, un trop plein de responsabilités au travail, etc.
En lisant ce midi, je réalise que
j’ai peut-être de la fatigue nerveuse depuis 2 ans, en plus d’un épisode de
déprime long, et qui expliquerait mes difficultés cognitives ; de mes lenteurs
à la réflexion ainsi que les troubles de mémoire. Mais, je comprends également
que je n’ai pas eu de »crise de nerfs », car je réussi encore des
activités telles que la lecture, maintient de blogs ; regarder la tv ou écouter
la musique ne me dérange pas comme dans les étapes les plus graves d’une crise
de nerfs où tout dépasse le patient.
Il faut accepter naturellement la
vitesse et durée de guérison, qui varie fortement entre les personnes, et
d’éventuelles rechutes durant la convalescence.
Je trouve cela plutôt rassurant,
et je poursuis ma lecture pour mieux comprendre tout cela. Il me reste 101
pages à lire, avant de passer au prochain livre.
MAJ3 du 29/02/2016
En ce jour bissextile je mets à
jour la lecture de ce livre qui se poursuit lentement mais sûrement. Je
transpose à nouveau les derniers points lus : il faut savoir demander de
l’aider quand on sent le besoin, autant que personne avec un mental fatigué/
crise nerveuse dans le livre, et souffrant de phobies sociales pour mon cas –
et possiblement parmi vous mes lecteurs et lectrices. Demander de l’aide n’est
pas chose aisée quand on a du mal à aborder les autres ; mais, cela n’est pas
impossible si on a des ami-e-s, qui sont plus que des connaissances. Il s’agit
d’apprendre à leur octroyer assez de confiance pour oser et demander leur aide,
leur patience, face à nos difficultés. Ces difficultés ne sont pas éternelles
si nous prenons le chemin de la guérison.
Parfois, il faut un changement de
décor pour pouvoir avancer, et le plus important dans le cas d’une crise de
nerf, ou d’une phobie sociale : apprendre à changer de mentalité ; plus
précisément, nos cognition, ces idées automatiques que l’on a en situations
d’anxiété sociale. C’est bien là la méthode d’une TCC : apprendre à changer nos
façons d’aborder le problème pour faire face, et rendre le problème inerte ;
c’est à dire, qu’il ne cause plus de soucis et soit facile ( ou plus facile)
d’accès.
Une fois de plus, s’autoriser le
temps nécessaire à la guérison.
MAJ4 du 2/03/2016
Avançant encore dans ma
lecture, j’ai dû sauter un petit chapitre devenu trop centré sur des préceptes
religieux, chose que je ne supporte pas puisqu’il s’agit d’un livre de psycho,
pas de religion! Ces passages concernaient le type de crise de nerf causé
par de la culpabilité, ou les griefs et l’envie de vengeance pour rendre à
quelqu’un qui a causé du tort. L’approche de la psy m’irritant j’ai avancé vers
un chapitre concernant les obsessions, sujet dont je prévoyais parler dans un
post séparé de toutes manières.
MAJ 5 du 3/03/2016
J’accélère ma lecture comme je
veux passer au prochain livre. Les chapitres que je viens de terminer traitent
des troubles du sommeil et de la dépression accompagnant la crise de nerf.
L’auteure répète plus ou moins les mêmes conseils que précédemment,
rendant la lecture certes un peu redondantes, mais que je pense structurée de
cette façon pour les lecteurs qui ne lisent pas l’ensemble du livre mais
uniquement les portions correspondant à leur/s problème/s spécifique/s.
Comme dans les chapitres
précédents, les thérapies possibles sont des électrochocs ou médicaments
prescrits et suivis par les médecins : somnifères et antidépresseurs
chacun respectivement selon le sujet du chapitre.
Jusqu’à présent, l’auteure
stipule que ces médicamentes peuvent aider s’ils sont absolument nécessaires
mais qu’il est aussi possible de guérir sans leur apport ; j’apprécie qu’elle
ne tente pas de tout traiter qu’à l’aide de pilules et je ne suis pas étonné
qu’elle les mentionne, pas plus que les électrochocs, car je sais qu’elle était
médecin.
J’ai vu que le prochain chapitre
traite de la confiance en soi, dont j’ai parlé dans le post 15 qui aura
probablement une ou des suites.
Je comptais de toutes manières
parler aussi de ma dépression et mes épisodes de déprimes, dont je souffre ou
ai souffert, et que beaucoup de personnes ont durant leur vie. Il existe des
outils, pas uniquement les médocs, et c’est tant mieux. Je conserve les
quelques infos du chapitre 17 du livre pour un autre post, du coup.
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