lundi 15 février 2016

9- Livre (anglais)- Self help for your nerves



Version finale du 5/03/2016
J’ai terminé, ou plutôt interrompu ma lecture à la page 157, c’est à dire 15 pages avant la fin, parce que j’en avais un peu marre!
L’auteure aurait très bien pu l’organiser de façon beaucoup plus concise au lieu de répéter inlassablement les 4 uniques conseils, certes valables, à chaque passage.


Ces conseils sont donc : Faire face ; Accepter ; flotter au lieu de lutter ; et laisser le temps nous guérir.
Ils sont à appliquer à chaque type de crise de crise de nerfs, bien trop détaillées par l’auteure : Crise  »simple » ; crise résultant d’un problème donné ; de perte et tristesse ; culpabilité.
Elles sont aussi à appliquer quels que soient les symptômes : obsession, troubles du sommeil, perte de confiance en soi, difficultés à entrer en contact avec les autres ; mais aussi en cas de retour au domicile après une convalescence ailleurs.
Certes, l’auteure explique bien les pans et mécanismes de la crise de nerf, avec ses symptômes, mais elle n’avait pas à répéter les conseils mais plutôt les grouper ensemble et annoncer leur application dans chaque cas.
Ses outils sont logiques, sauf un que je n’aime pas du tout : rester occupé, développer son courage pour guérir, et…. la religion. et c’est là que je dis stop, car elle l’a ramène trop souvent et étant athée mais spirituel, je trouve cela exagéré et déplacé dans un ouvrage de médecine, d’autant ses propos  »dites aux personnes qui ont foi en dieu de les laisser les guérir – cela ne fonctionne que sur les personnes croyantes, qui sont tout à fait bénies – et il faudra montrer le chemin aux autres ». Quel militantisme religieux! J’en ai … la sainte horreur!
Au point que je ne conserverai pas ce livre – fort heureusement, je l’ai acheté en occasion pas cher du tout.

Ci-après, les textes que j’avais posté à chaque étape de lecture… pour la postérité.


15/2/16
Je viens de commencer la lecture de ce livre et précise qu’il a été suggéré dans un vlog sur youtube, par une personne qui souffrait de phobies sociales comme moi.
Pour l’instant je le trouve intéressant mais pas totalement en lien avec mes phobies sociales. Il faut transposer les descriptions de l’auteur concernant la peur à la source d’une ‘’crise de nerfs’’, et adapter en ce qui concerne la phobie sociale, dont une partie de peur crée un cycle, une boucle, de peur-adrenaline-peur de la même manière, parce que le cerveau ‘’déconne’’ et sur-réagit aux stimuli sociaux.
J’éditerais ce billet au fur de ma lecture, j’en suis arrivé à la page 24 et il en comporte 172.
à suivre, donc

Mise à jour 1 du 25/02/2016
J’ai enfin pris le temps de poursuivre ma lecture, jusqu’à la page 50. Ce livre ne fait que mentionner quelques cas de personnes avec des anxiétés sociales temporaires, mais pas continuelles.
La crise de nerfs crée des peurs du retour des symptômes et ainsi, on entre dans des cycles de peur-adrénaline-peur, tandis que les phobiques sociaux ont un processus de peur-adrénaline-anxiété/panique-peur/évitement, etc, du phobique social ; le début est similaire dans la notion où l’on développe une anxiété/phobie sociale à partir d’une première expérience difficile, ou alors, le manque d’outils pour se socialiser (perso j’ai les deux formes de débuts).
Je trouve que, comme souvent dans des ouvrages de médecins/ psy, une insistance parfois trop forte sur les médicaments et autres suggestions nutritionnelles que je n’accepte pas, alors je tris dans mes lectures.
Aussi, j’ai noté pas mal de symptômes dont je ne souffre pas du tout ; alors, j’ai sauté ces paragraphes, par envie d’avancer et finir ce livre avant de passer au prochain livre qui lui, traite d’avantage et spécifiquement, des phobies sociales.
En transposant les conseils que je retiens : il faut apprendre à accepter, flotter des anxiétés et laisser du temps au lieu de tenter de se forcer et/ou faire de la résistance et recherche de tout contrôler, car cette dernière méthode génère du stress et donc fait fonctionner trop l’adrénaline relâchée dans le corps afin de faire face aux peurs, alimentant le cycle peur-adrénaline-peur, tandis qu’en se relâchant et acceptant le passage du temps dans le processus de guérison, l’on évite ce cycle.
MAJ2 du 27/02/2016
Je viens d’arriver à la page 70. Les chapitres que j’ai lu depuis avant-hier ajoutent des informations intéressantes et pertinentes que l’on peut adapter à la phobie sociale : il faut accepter que l’on souffre POUR LE MOMENT, savoir que l’on peut en guérir mais s’autoriser le temps d’y parvenir. L’acceptation calme de la situation vient graduellement, et la première étape est simplement la compréhension + acceptation que l’on puisse guérir, et par la suite réellement accepter calmement et y œuvrer.
Depuis quelques jours que je lisais ce livre, je me demandais si je n’avais pas souffert d’une crise de nerf, terme que je trouve meilleur en Anglais  »nervous breakdown » qui désigne l’aspect  »fatigue extrême » des nerfs, qu’en Français ne relate que l’état de crise, comme la folie.
Or, il ne s’agit pas de folie ; du moins, la majorité des personnes en souffrant, s’imaginent parfois qu’ils ou elles sont en train de devenir fous/folles, mais cela n’est pas toujours le cas.
La fatigue nerveuse peut simplement être cela : les nerfs sont fatigués à cause d’un stress permanent et parfois accompagné ou causé aussi par d’autres causes tels que la maladie physique, un trop plein de responsabilités au travail, etc.
En lisant ce midi, je réalise que j’ai peut-être de la fatigue nerveuse depuis 2 ans, en plus d’un épisode de déprime long, et qui expliquerait mes difficultés cognitives ; de mes lenteurs à la réflexion ainsi que les troubles de mémoire. Mais, je comprends également que je n’ai pas eu de  »crise de nerfs », car je réussi encore des activités telles que la lecture, maintient de blogs ; regarder la tv ou écouter la musique ne me dérange pas comme dans les étapes les plus graves d’une crise de nerfs où tout dépasse le patient.
Il faut accepter naturellement la vitesse et durée de guérison, qui varie fortement entre les personnes, et d’éventuelles rechutes durant la convalescence.
Je trouve cela plutôt rassurant, et je poursuis ma lecture pour mieux comprendre tout cela. Il me reste 101 pages à lire, avant de passer au prochain livre.

MAJ3 du 29/02/2016
En ce jour bissextile je mets à jour la lecture de ce livre qui se poursuit lentement mais sûrement. Je transpose à nouveau les derniers points lus : il faut savoir demander de l’aider quand on sent le besoin, autant que personne avec un mental fatigué/ crise nerveuse dans le livre, et souffrant de phobies sociales pour mon cas – et possiblement parmi vous mes lecteurs et lectrices. Demander de l’aide n’est pas chose aisée quand on a du mal à aborder les autres ; mais, cela n’est pas impossible si on a des ami-e-s, qui sont plus que des connaissances. Il s’agit d’apprendre à leur octroyer assez de confiance pour oser et demander leur aide, leur patience, face à nos difficultés. Ces difficultés ne sont pas éternelles si nous prenons le chemin de la guérison.
Parfois, il faut un changement de décor pour pouvoir avancer, et le plus important dans le cas d’une crise de nerf, ou d’une phobie sociale : apprendre à changer de mentalité ; plus précisément, nos cognition, ces idées automatiques que l’on a en situations d’anxiété sociale. C’est bien là la méthode d’une TCC : apprendre à changer nos façons d’aborder le problème pour faire face, et rendre le problème inerte ; c’est à dire, qu’il ne cause plus de soucis et soit facile ( ou plus facile) d’accès.
Une fois de plus, s’autoriser le temps nécessaire à la guérison.

MAJ4 du 2/03/2016
Avançant encore dans ma lecture, j’ai dû sauter un petit chapitre devenu trop centré sur des préceptes religieux, chose que je ne supporte pas puisqu’il s’agit d’un livre de psycho, pas de religion!  Ces passages concernaient le type de crise de nerf causé par de la culpabilité, ou les griefs et l’envie de vengeance pour rendre à quelqu’un qui a causé du tort. L’approche de la psy m’irritant j’ai avancé vers un chapitre concernant les obsessions, sujet dont je prévoyais parler dans un post séparé de toutes manières.

MAJ 5 du 3/03/2016
J’accélère ma lecture comme je veux passer au prochain livre. Les chapitres que je viens de terminer traitent des troubles du sommeil et de la dépression accompagnant la crise de nerf. L’auteure répète plus ou moins les mêmes conseils que précédemment,   rendant la lecture certes un peu redondantes, mais que je pense structurée de cette façon pour les lecteurs qui ne lisent pas l’ensemble du livre mais uniquement  les portions correspondant à leur/s problème/s spécifique/s.
Comme dans les chapitres précédents, les thérapies possibles sont des électrochocs ou médicaments prescrits et suivis par les médecins : somnifères et antidépresseurs chacun respectivement selon le sujet du chapitre.
Jusqu’à présent, l’auteure stipule que ces médicamentes peuvent aider s’ils sont absolument nécessaires mais qu’il est aussi possible de guérir sans leur apport ; j’apprécie qu’elle ne tente pas de tout traiter qu’à l’aide de pilules et je ne suis pas étonné qu’elle les mentionne, pas plus que les électrochocs, car je sais qu’elle était médecin.
J’ai vu que le prochain chapitre traite de la confiance en soi, dont j’ai parlé dans le post 15 qui aura probablement une ou des suites.
Je comptais de toutes manières parler aussi de ma dépression et mes épisodes de déprimes, dont je souffre ou ai souffert, et que beaucoup de personnes ont durant leur vie. Il existe des outils, pas uniquement les médocs, et c’est tant mieux. Je conserve les quelques infos du chapitre 17 du livre pour un autre post, du coup.

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