jeudi 5 mai 2016

57-Hors Série 2 - Sensibilisation à la santé mentale (5) - fausses idées



Jour 5 de la semaine de sensibilisation à la santé mentale (MHW2K16) correspond aux fausses idées/préjugés que les gens peuvent avoir au sujet de diverses maladies mentales. 
(d'où l'image opposant les mythes et les faits). 


Ne trouvant pas les mots en ce moment, peut-être parce que j'avais été tellement occupé et dû poster des entrées pour plusieurs jours en retard, à la suite, et les traduire en français pour mes amis  non-anglophones fatigué mon cerveau .

Afin d'éviter simplement de copier-coller ce que les autres ont dit jusqu'à présent à ce sujet, je vous laisse découvrir ces gens, leurs histoires et leurs propres mots, comme ils ont dit beaucoup de façon plus claire que je peux faire pour le moment.

Ce lien est un exemple parmi les vidéos postées, en anglais car l'initiative n'est pas francophone. Je ne crois pas qu'il existe une semaine de sensibilisation en France, mais je ne connais pas encore ce qui se fait chez nous.

Maintenant, je peux parler d'une de mes expériences, ce qui met en lumière le fait que certaines personnes ne comprennent pas et ne se soucient pas de comprendre: j'étais à une soirée au café du coin, et lors de la dernière partie, nous partagions divers plats que les gens avaient apporté.
À un certain moment, j'étais séparé d'une amie et je commençais à me sentir ce nœud dans le ventre, plein d'anxiété dans ce grand événement social qui a attiré plus de 60 personnes (déjà trop pour moi).

Debout de côté, entre le mur, une plante et les tables, je me suis senti totalement coincé et incapable de fuir, et incapable de demander aux gens de se déplacer pour que je puisse me dégager de cette situation.

Je commençais à me sentir étourdi, sur le point de m'évanouir, parce que je ne l'avais pas assez mangé avant cet événement et que la faim grandissait.

Une femme s'est approchée et demandée pourquoi ne ne mangeais pas.
J'ai essayé d'expliquer que j'avais ce nœud à l'estomac à cause de ma phobie sociale et que je me sentais mal à l'aise.
Je pouvais voir qu'elle réfléchissait à la signification derrière mon explication, mais n'a pas cherché plus loin: elle haussa les épaules (très littéralement) et m'a laissé dans mon coin, toujours coincé, me sentant mal parce que je ne pouvais rien faire et aussi parce que je me suis senti totalement incompris.

Il m'a fallu un bon bout de temps avant que je puisse partir, et je l'avais effectivement raté le tram pour rentrer à la maison. J'ai pris le suivant et une fois rentré, j'ai explosé en larmes, tant cette expérience m'a troublée.

Depuis, j'ai eu à assister à cet événement mensuel seulement avec quelqu'un en qui j'avais confiance pour me sortir de là en cas de crise. Parfois, ce fut mon épouse qui venait, et autrement un ou une ami/e.

Cette nuit-là, j'ai appris plus que jamais que beaucoup de gens français ne se soucient pas et préfèrent être laissés ignorants à ces sujets, et laisser souffrir les autres.

Ceci, bien sûr, n'est pas le cas avec tout le monde, heureusement: mes amis proches sont très patients avec moi et essayent de m'inviter quand ils savent que je peux assister. Ou, ils acceptent mes invitations, parce que mon propre appartement est plus confortable pour moi et si je me sens mal, je peux toujours aller dans une autre pièce pour me calmer.

Je pense qu'il est important de ne pas faire des généralisations; même si la culture française est profondément enracinée dans une approche apathique, il y a ceux qui sont ouverts d'esprit et c'est avec ces gens-là que je me sens le plus à l'aise, parce que nous sommes semblables. Ce sont les gens que je choisis comme amis, les hippies et les geeks, ceux qui ne jugent pas mes nombreux défauts et difficultés, mais essaient d'aider d'une façon ou d'une autre.

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