Je veux discuter de la notion de pardon et de la façon dont elle se rapporte à un traumatisme, surtout dans mon cas.
J'ai entendu et lu beaucoup de gens parler de la nécessité de pardonner dans la vie. les religions et chefs spirituels, ainsi que les laïcs, parlent tous de pardonner les uns les autres. Maintenant, je pense que si quelqu'un trouve la paix intérieure à pardonner quelqu'un qui les a blessé avec des mots ou des actions, cela est positif.
Je ne suis pas d'accord avec les doctrines religieuses de pardonner à peu près tout, ou de tourner l'autre joue et ce genre de principes. On ne devrait pas avoir à pardonner une personne qui a vraiment traumatisée et entravée la croissance et vie.
Il ne faut pas supposer que toute action est tout aussi pardonnable. Vous ne pardonnez pas une blessure accidentelle et la douleur donnée par une personne mauvaise, vilaine, de la même façon, et ne devriez pas absolument pardonner afin de guérir.
Si quelqu'un a dit ou fait quelque chose qui vous a accidentellement blessé et a demandé pardon et le disait vraiment en toute sincérité, vous pouvez pardonner et poursuivre votre relation avec cette personne. Vous saurez leur honnêteté quand ils cesseront de vous faire du mal.
Mais, si quelqu'un vous a blessé - une ou plusieurs fois - d'une manière terrible et étaient tout simplement méchants et vous ne voulez pas leur pardonner, alors ne pardonnez pas. C'est votre droit! Et c'est le miens, aussi.
Il ne faut pas simplement supposer que l'expression '' Je te pardonne '' soit suffisante! Il ne suffit pas pour la personne pour commencer sa guérison simplement en le disant, et ce n'est pas ce qui peut aider la personne qui a causé la blessure à évoluer.
Il y a des gens qui sont vraiment mauvais, et je ne parle pas dans un sens religieux - si vous me lisez jusqu'à présent, vous savez mon sentiments envers les religions et les doctrines.
Vous pourriez être en mesure d'expliquer pourquoi la personne et ses bagages ont conduit à vous faire du mal, mais rien dans le monde ne devrait vous forcer à pardonner - il y a des actions qui sont tout simplement impardonnables.
Je n'ai pas et ne prévois jamais de pardonner mon père, qui était mon bourreau pendant 15 longues années. Pendant ce laps de temps, il me dépersonnalisait, abusait de moi physiquement et mentalement, blessé mes sentiments et rabougris ma croissance émotionnelle et les traumatismes multiples qu'il infligeait sur moi étaient continuels et je suis maintenant un adulte avec de nombreuses cicatrices.
Je trouve que je fis quelques résultats positifs de ces expériences difficiles de ma vie avec lui, mais pas grâce à lui, mais à moi-même, et ma force intérieure. Et aussi pour certaines personnes importantes qui sont venues dans ma vie.
La seule fois de ma vie que j'ai réellement osé dire à mon père qu'il m'avait blessé était il y a environ une dizaine d'années - de nombreuses années après mon départ de sa secte ridicule.
Quand je l'ai fait, il n'a pas accepté la responsabilité de ses fautes. Il n'a pas demandé pardon, oh non! Il a essayé de détourner la culpabilité à quelqu'un d'autre !!!
Dans sa folie, il a pensé qu'il a rempli ses fonctions en tant que père.
Vraiment?
Droguer ton fils et abuser de lui pendant 15 ans est un DEVOIR?! Et Dieu est ton témoin, et ton excuse ?! Non monsieur, absolument pas.
Je peux vous dire, mes lecteurs , que s'il venait en rampant sur le sol et demander mon pardon, je ne l'accorderai pas. Il avait beaucoup trop d'opporutiniés- au cours des 15 années d'abus et 12 après, jusqu'à ce que je coupe tous les liens - et il n'a JAMAIS demandé.
Pour quelqu'un dont les prouesses intellectuelles n'ont pas aidées à réaliser le mal qu'il a faisait, peu importe ses propres blessures de vie, et tout le mal et le chaos qu'il à causé à beaucoup trop de gens l'ont mis dans cette mauvaise zone de mauvaises personnes que je ne peux pas pardonner.
Ce que je trouve EST important est de se pardonner à soi-même, pour toute la culpabilité et le sentiment que j'ai causé cet abus- à la fois dans mon cas, ou le vôtre.
Beaucoup de victimes tentent de trouver la paix intérieure dans leur processus de guérison et luttent avec ces sentiments d'avoir causé leur agresseur de les blesser.
Vous pouvez avoir bu (ou sobre) ou avoir dit quelque chose qui les a contrarié.
Vous pouvez avoir été habillé/e en tenue légère, , ou étiez nu/e.
Vous pouviez les avoir giflé.
Cela n'a pas d'importance: vous n''avez pas poussez quelqu'un à devenir tellement furieux ou furieuse qu'il ou elle devrait vous faire du mal d'une manière horrible, une ou plusieurs fois, dans une réaction totalement excessive à ce que vous avez dit ou fait.
La faute est sur eux: quelqu'un doit avoir la maîtrise de soi et de savoir ce qu'il faut dire ou faire - en particulier de s'en aller quand ils ou elles voient qu'ils ou elles vont se mettre en colère, de ou devenir violent/e.
À mon avis, la pensée '' peut-être, juste peut-être que je peux pardonner cette personne, qui va arrêter de me faire du mal '' est erronée. Le but de pardonner n'est pas de pacifier, mais de montrer votre propre compassion. Mais, qui est votre choix d'accorder, et non la personne qui sollicite, et certainement pas l'église, le temple ou toute autre maison de religion ou de retraite spirituelle. Ils n'ont pas été blessés par les paroles et les actes de votre agresseur. Personne d'autre, sauf vous pouvez en décider.
Pour revenir au cas de culpabilité: pendant un certain temps, j'ai eu ces sentiments, aussi. Je pensais que ma belle-mère avait raison: que j'étais stupide, et que j'avais provoqué des tensions dans leur couple.
Je peux admettre que ma présence lui avait causée quelques néfastes sentiments. Elle ne me voulait pas.
MAIS, je peux vous dire que ce n'est pas moi qui lui ai causé d'être mon autre agresseur au cours de ces années: elle et mon père avaient des choix devant eux: composer avec la situation, et ils ont tous deux mal choisis.
Ce sont eux qui ont fait l'abus, l'humiliation, et m'ont mis à la servitude.
Je vais dire clairement ici, cependant: elle ne m'a jamais frappée. Elle n'a pas été tendre envers moi, et souvent assez mesquine. Elle a participée à me donner des tâches irréalistes à un jeune âge, et j'étais donc comme Cendrillon (sauf que je n'avais pas de prince/sse charmant/e, ni des chaussures brillantes etc etc, je devais juste faire les corvées).
Mon père était celui qui m'a fait le plus de mal.
Je choisis de pardonner partiellement ma belle-mère, parce qu'elle a été poussée dans une relation abusive avec mon père. Elle a fait des choix et est restée avec lui - mais je sais combien il était difficile pour elle de vivre avec lui à de nombreux niveaux.
Je choisis de ne pas pardonner mon père. C'est mon droit, et je suis en train de l'exercer au maximum.
Il m'a fait mal, plus d'une fois. Il n'a jamais demandé pardon. La seule fois que je lui ai dit qu'il m'avait blessé; il a essayé de mettre tout le blâme sur ma belle-mère, d'autres personnes, et le monde entier.
Il a dit qu'il faisait son devoir paternel, et utilisé sa position comme le messie pour se justifier d'être totalement blanc et sans tache.
Voilà ce que j'appelle le mal absolu. Il ne m'a pas fait de mal de la même manière que certaines personnes font les uns aux autres, dans le pire des actes de violence et de dépravation. Mais, cette vie, ces traumatismes qu'il infligent, n'ont jamais été un concours de méchancetés.
Il y a des degrés d'actes mauvais, et il est quelque part là-dedans.
Si vous avez choisi de ne pas pardonner votre agresseur, et que vous voulez guérir, vous pouvez. N'écoutez pas quelqu'un qui dit ''vous devez - XYZ l'a dit dans les livres saints, ou dans la loi''.
Soyez le juge de votre propre décision, après avoir réfléchi dans votre esprit, et senti avec votre cœur, et choisissez le mieux pour vous.
Et voici où je joins l'article par un thérapeute qui parle aussi sur le sujet du pardon (en anglais), et comment elle traite de cette question dans la thérapie.
Pour finir, j'espère vraiment que les gens comprennent que le pardon est un choix, et non obligatoire pour une raison quelconque.
Ce n'est pas nécessairement la force de l'accorder, ni automatiquement la faiblesse d'être ''incapable '' ou ne pas vouloir l'accorder - Je pense qu'il n'y a pas de réel vrai ou faux à ce sujet, et il est toujours, TOUJOURS un choix et subjectif à la personne.
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