Habituellement, le shopping peut être très intimidant et provoque beaucoup d'anxiété. Elle se produit sur le chemin du magasin, dedans et sur le chemin du retour. Mais, au fil des ans, j'ai évité les heures de pointe, préférant les heures de repos tôt le matin - quand l'âge moyen de tous les acheteurs est de plus de 65 ans.
Oui, je l'avoue, depuis de nombreuses années, je me levais assez tôt pour atteindre les magasins et éviter d'attendre en ligne trop longtemps et avoir moins de clients autour de moi (comme je l'ai dit au poste 26)
Comme je l'ai appris au cours des 7 derniers mois de TCC, mon évitement constant des situations sociales difficiles a été un facteur dans l'aggravation de mes phobies sociales ; donc, avec les conseils de mes deux thérapeutes (en particulier celle de TCC), j'ai dû accepter de rester dans les magasins de plus en plus longtemps.
Les expositions récentes ont également élargi de façon informelle la tâche: j'ai dû apprendre à aller dans les magasins en dehors de ma zone de confort, hors-heures creuses, et rester dans les supermarchés, les centres commerciaux et autres magasins pendant les heures de pointe, même en période pré-Noël.
J'ai aussi dû oser et demander des directions et de l'aide (pour trouver un produit, par exemple).
Et vous savez ce que j'ai appris? Que je pouvais le faire, le survivre et ne pas avoir autant d'anxiété qu'avant.
Même hier en arrivant en caisse, ai découvert qu'une sauce tomate avait explosé dans ma poussette de courses que j'ai dû nettoyer tandis que la caissière aidait en nettoyant les produits.
Je me suis senti très anxieux au début de cet incident, me demandant si elle allait me faire payer la sauce et ce que tous les autres clients diraient ou feraient...
La caissière était cool, cependant; elle a dit des plaisanteries et souligné que cela aurait pu être bien pire, et cela a aidé à soulager mon anxiété un peu, d'autant plus qu'elle a redirigé tous les nouveaux clients vers les autres caisses et temporairement fermé la sienne- et je n'ai eu qu’à parler avec elle et sa collègue, ainsi que l'agent de sécurité.
J'étais content quand c'était fini et je pouvais remettre mes achats dans la poussette, la plus propre possible, serviette en papier et sac de plastique rembourré au fond (la caissière avait mis tous mes produits dans des sacs en plastique, pour éviter d'autres problèmes).
Mais, cette expérience qui aurait pu être bien pire en ce qui concerne mon anxiété sociale était indolore et la caissière à qui je m'excusais profusément était très compréhensive.
Ceci et toutes les tâches d'exposition différentes que j'ai dû effectuer au cours des 7 derniers mois m'ont aidé à ne pas avoir une crise de panique et de faire face à la situation inattendue assez bien - bien qu'elle ait été assez désagréable.
Je vais terminer sur une note positive et dire qu'avec la pratique et les expositions constantes, en sortant de ma zone de confort, je vais un jour réussir à atteindre un niveau fonctionnel ...
à la revoyure au prochain poste!
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