jeudi 16 mars 2017

213 - La musique est la vie



Il y a une semaine ou deux, au cours des discussions de santé mentale sur twitter, le sujet de la musique et de la santé mentale a été soulevé et m'a rappelé que j'avais planifié ce sujet mais que j'avais oublié de le composer. Donc, le voici, que le voilà!

La musique a toujours été une partie intégrante de ma vie, et a d'énormes avantages pour ma santé mentale.


En grandissant, la musique était un fruit défendu, tout autant que la lecture de livres ou la télévision. Plus à ce sujet, dans un poste à venir sur les préceptes de secte religieuse auxquels j'étais soumis.

J'ai recouru à des mesures extrêmes pour mettre la main sur une radio, pliable, intégrée dans un casque, qui prenait très peu d'espace. Je devais absolument écouter de la musique, bien qu'à l'époque, je n'avais pas d'autre raison que la rébellion. Je souffrais déjà de cyclothymie, et dans une certaine mesure, la musique aidait à régler mes sautes d'humeur extrêmes.

Chaque fois que je rendais visite à mes grands-parents, je pouvais l'écouter plus ouvertement, mais devais faire attention malgré cela. 

Mes préférées mais rares visites chez mon meilleur ami, où il m'avait introduit à de nombreux groupes et chanteurs qui ont marqué ma vie et que j'écoute encore maintenant. 

La musique était donc un mélange de rébellion, d'entraide et d'amitié.

Beaucoup de chansons étaient associées à des personnes que je connaissais ou envers qui j'éprouvais des sentiments; J'avais des souvenirs affectueux ou douloureux pour chaque chanson, et cette tendance s'est développée au fil des ans.

De retour dans mon pays d'origin, j'étais psychologiquement fragile, socialement maladroit et inexpérimenté. La musique est devenue une forme d'isolement des bruits extérieurs et des gens, parce que mes phobies sociales avaient empiré ; Cela était mélangé avec de faibles tentatives d'attirer l'attention sur mon walkman, et plus tard à mon lecteur minidisc, et dans les deux cas, aux types de musique que j'écoutais. Cela a échoué. Personne n'a été impressionné comme j'avais espéré, alors j'avais cessé mes tentatives d'atteindre et me suis renfermé dans ma coquille de tortue, pour y trouver refuge.

Quelques années plus tard, mon trouble post-traumatique est devenu beaucoup plus prononcé. J'ai commencé à avoir des flashbacks en marchant dans les rues et presque renversé par une voiture. À la recherche d'un moyen de garder ces flash-backs désagréables à distance et d'éviter de nouveaux risques pour ma vie, j'ai repris mon lecteur minidisc avec moi partout, parce que les sons me gardaient à terre et à mes tâches, et donc, la musique me sauvait - je dirais que j'en suis devenu dépendant pour ma vie quotidienne.

Je ne vais pas faire du shopping seul sans mon casque et ma musique - maintenant beaucoup plus efficace avec un smartphone qui peut contenir bien plus qu'un lecteur minisic et sans le poids supplémentaire des disques ou des cassettes.

Si je lave la vaisselle seul, j'ai aussi tendance à écouter de la musique. C'est ma distraction méditative de ma tâche, comme laver les plats déclenche mon émétophobie mais avec la musique, je peux faire face à la tâche, même si cela me prend plus longtemps qu'une personne normale.


Quand je compose ou traduis des entrées de blog, la musique aide ma concentration - mais quand je lis celles de quelqu'un d'autre, j'arrête habituellement la musique.

Mes goûts sont variés, mais il ya certains styles que je n'ai jamais aimé et doute de m'y mettre. Je peux écouter obsessionnellement qu'un seul chanteur ou un groupe pour toute une période, alors que parfois je ne que changer à chaque chanson.

Si je n'écoute pas la musique, mes sautes d'humeur cyclothymiques sont beaucoup plus difficiles à traiter; Ma portion de dépression devient beaucoup trop séduisante et je peux couler très bas à un point où je ne peux pas faire grand chose, et je ne le veux même pas.
Si je n'écoute pas, je risque de hautes fréquences de flashbacks traumatiques, très perturbants.

La musique a été une marque de rébellion, d'amitié, de réminiscence nostalgique, ou de distraction de la vaisselle émétophobe et plus important encore des phobies sociales et enfin, ma vie, en limitant ma fréquence de flashback traumatique et leur puissance.


À tous ces égards, la musique est un aspect important et vital de ma vie, comme l'air à respirer, la nourriture et l'eau pour soutenir, le soutien émotionnel et psychologique des amis ou de ma femme, la musique est la vie.



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