Les anniversaires post-traumatiques n'ont jamais été faciles à gérer. Si vous vous souvenez, j'ai déjà discuté de cela l'année dernière. La plupart des débuts de mois d'avril des 2 dernières décennies ont été difficiles, à l'exception de deux de ces années depuis la réunification avec ma famille maternelle.
Au cours des derniers mois, j'ai beaucoup appris sur moi-même, sur mes cycles, les modèles, les mécanismes post-traumatiques, etc. Ce qui est devenu très clair, c'est la nécessité de briser la répétition des cycles en réattribuant et en modifiant la signification du jour ou de la période. Au lieu d'être systématiquement associés à la mémoire des événements traumatiques, je dois créer de nouvelles associations et aider mes voies neuronnales à connecter ces jours avec des événements différents, plus positifs ou au moins neutres.
Habituellement, la fin du mois de mars et début avril avaient tendance à être très difficiles, car je devenais très déprimé, dissociant et peu communicatif, ne ressentant que les émotions négatives associées à mon enlèvement, perdant ma mère (même si c'était temporaire et que je suis en contact avec elle maintenant), le déracinement, le choc culturel et tous les traumatismes subséquents et leur propre série d'effets.
Donc, dans cet esprit, j'ai travaillé très fort ces deux dernières semaines, pour créer ces nouvelles connexions. La semaine dernière, je suis sorti de ma zone de confort et suis allé au parc pendant 2 heures entières et assisté à une fête d'anniversaire, en dehors de la ville, le soir.
J'ai eu une session TCC très positive sur laquelle j'ai besoin de composer une entrée, et aujourd'hui je suis allé au supermarché et resté actif tout au long de la journée. J'ai skypé et aidé une amie avec son blog, offrant également un soutien émotionnel.
J'ai lu et j'attends avec impatience le talkmh de ce soir sur Twitter.
Rester actif, avec des perspectives plus positives, et travailler sur mes expositions ainsi qu'avoir des plans pour les prochains jours, tous contribuent à éviter de couler comme la plupart des années. Jusqu'ici tout va bien.
Je termine ici une publication plus courte que d'habitude, avec mon récit des dernières semaines.
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