lundi 10 avril 2017

227- Soulagement et croissance post-traumatique



Beaucoup de personnes souffrant de stress post-traumatique connaissent des pensées intrusives, des flash-back et / ou des cauchemars. Il n'est pas facile de bloquer l'assaut des images dans notre esprit, même lorsque nous sommes éveillés et actifs pendant la journée. Ces pensées et ces images peuvent se produire au travail, en conduisant ou en marchant, ou toute autre activité.


La nuit, quand nous avons encore moins de contrôle parce que nous sommes apparemment à la merci de notre psyché, nous pouvons avoir des flash-backs et des cauchemars qui sont très troublants.


J'avais l'habitude d'en avoir chaque nuit. Ce que j'ai trouvé de plus utile était de réaffecter le sens des expériences et anniversaires traumatiques, pour que le traumatisme soit moins constamment présent dans mes pensées conscientes. De façon plus générale, travailler assidûment à ne pas laisser mon passé difficile et traumatique gouverner mon esprit quotidien a eu un impact sur ma santé mentale globale, mais n'a pas toujours réduit mes cauchemars.

  • Dans le passé, j'avais trouvé que la musique m'aidait beaucoup. Pendant la journée, cela réduit la fréquence et la force de mes flashbacks. En l'écoutant jusqu'à peu de temps avant aller me coucher aide vraiment à diminuer tout le stress, l'anxiété et les cauchemars intrusifs du TSPT, ainsi que des flash-back réveillés.


  • Ne pas regarder des éléments qui peuvent déclencher des traumatismes, surtout le soir (je parle de films,  séries etc) - et au moins pas avant avoir assez guéri du traumatisme; La méditation et peut-être des tisanes relaxantes peuvent vous aider beaucoup. Celles que j'aime sont la verveine et la mélisse, et, par pulvérisation d'un mélange d'huiles essentielles diluées (20 gouttes d'Eucalyptus et de tea-tree et 5-10 de lavande) dans un spray d'eau) sur les oreillers. La lavande est connue pour sa nature relaxante et apaisante, tout comme la Mélisse. Voici le petit pulvérisateur (en vue artistique) 


En changeant le sens du traumatisme et en décidant que je ne suis pas une victime, mais un survivant a changé mon point de vue de ce passé. Bien que cela ait façonné qui je suis et qu'il y ait des limites à ce que je puisse faire, j'ai fait face à beaucoup d'abus émotionnels et psychologiques et, ce faisant, j'ai eu une forte résilience et j'ai affiné ma compassion.

À son tour, cette résilience est une force de caractère dont j'avais toujours besoin, et je ne m'étais pas rendu compte que je l'avais en moi depuis plusieurs années. J'avais donné tant de pouvoir à la personne qui m'a lavé le cerveau, à croire qu'il avait tout le pouvoir et que je n'en avais aucun: mon père. 

Le mois dernier, j'ai eu une horrible expérience dans les griffes de mes traumatismes. 
Le soutien que j'ai obtenu m'a aidé à passer cet obstacle difficile et j'ai découvert non seulement une nouvelle preuve d'efficacité dans la recherche et l'appui d'une communauté en ligne, mais aussi que j'ai toujours eu cette force intérieure.

Il fallait juste la laisser sortir de sa cage. Après avoir discuté avec mon épouse, je me suis rendu compte que j'avais donné à mon père le pouvoir qu'il prétendait. J'avais besoin de supprimer ce fantasme mutuel de mon cerveau et de ma psyché. Ce faisant, je ne brisai pas seulement des chaînes que je traînais, mais aussi un cycle de réalisations positives tout au long des 3 semaines qui ont suivies.

Je crois que tout cela a permis de réduire mes propres pensées intrusives,  éveillées et endormies.


Ma compassion a toujours été mon trait de caractère le plus grand et le plus déterminant, à la base de ma philosophie de Vie, en essayant d'aider les autres dans leurs propres luttes et de créer un cycle positif d'entraide, de dialogue et de compréhension. C'est une très bonne chose à sortir d'un traumatisme, dis-je, n'est-ce pas?


  • Une autre aide que j'ai trouvée est de distraire les déclencheurs de toutes sortes, en restant occupé et concentré sur mes tâches, activités et loisirs, mais cela doit être fait non pas comme une évasion. Il faut que je fasse, à mon avis, dans le cadre d'une vie consciente dans l'instant présent, ne laisser aucun des moments passés nous affecter davantage, ni stresser quant aux événements qui ne se sont pas encore arrivés parce qu'ils sont dans notre avenir. 

Notre expérience humaine du passage du temps est encore très linéaire, bien que la science-fiction et les fictions fantastiques puissent avoir un sens, nos perceptions et nos capacités demeurent linéaires et c'est avec quoi nous devons travailler.

Le moment suivant arrivera, peu importe quoi - résister, stresser ou avoir de l'angoisse ne changeront pas son arrivée ni sa nature. Seule notre réaction peut changer ce que nous expérimentons et récoltons. 


De la même façon, nous ne pouvons pas modifier notre passé (à part un voyage dans le temps, bien sûr, et qui peut avoir des effets imprévus), nous devons donc seulement nous efforcer de changer la signification que nous donnons à ces événements passés, même pour les personnes ayant subi traumatismes et épreuves. Ils ont aidé à façonner une ou plusieurs parties de qui nous sommes devenus et nous ont enseignés plus que ce que nous réalisons parfois sur nous-mêmes, nos forces intérieures pour surmonter les difficultés, les faiblesses ou les incapacités.

Certaines de nos qualités n'existeraient pas si nous supprimions nos épreuves. Accepter cette réalité m'a aidé à mieux faire face à mes traumatismes et j'espère que vous le pourrez aussi.

Modifier la façon dont nous réagissons et voir notre traumatisme ne l'annule pas, tout au contraire! Nous pouvons apprendre à tirer parti de ces blessures et à nous autoriser à renaître de nos cendres et à réaliser de grandes choses, en bougeant des montagnes d'obstacles et en aidant les autres à réaliser leurs rêves et en réalisant quelques-uns de nos plus grands cadeaux pour une compassion passionnée, la compréhension et les potentiels s'éveillent, s'épanouissent et mûrissent en une personne bien plus capable que jamais.


Nous pouvons tous le faire!





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