mercredi 19 avril 2017
229 - 2 Amis m'ont aidé à sortir de l'abîme
*** Alerte moyenne de déclenchement ***
Grandir dans une secte religieuse avec une éducation très stricte était très difficile. J'ai été soumis à de nombreux abus, à des techniques de lavage de cerveau et de dépersonnalisation, et mes conditions de vie étaient terribles. (les liens sont wiki pour les termes)
Depuis mon plus jeune âge de vie là-bas, j'ai développé la dépression et chaque traumatisme a créé une foule de facteurs post-traumatiques et d'autres maladies mentales dont je souffre encore en tant qu'adulte.
Mais, si cela n'avait pas été pour deux personnes clés, ma vie aurait pris fin pendant mon adolescence, car la dépression m'avait amené au bord du trou le plus absolu auquel je m'étais enfoncé. L'abîme n'était pas loin; J'étais au milieu d'un abîme suicidaire.
Parmi mes camarades de classe, M était un mec qui m'a introduit à la musique et m'a montré un autre type de vie familiale.
D'habitude je devais renter d'école ou des courses directement au domicile, mais lors de rares fois où j'étais autorisé de visiter mes camarades, M m'avait invité chez lui. Les membres de sa famille étaient malentendants ou complètement sourds. Malgré cela, ils n'étaient pas abusifs les uns envers les autres, contrairement à chez moi.
Ils m'ont donné une perspective différente de l'interaction familiale, avec respect et communication de manière très unique - ce que j'ai appris depuis est la langue des signes.
M m'a pris sous son aile, pour ainsi dire. Non seulement il m'a présenté la musique, mais aussi soutenu inconditionnellement et sans connaître mes circonstances parce que je ne pouvais parler de rien. Il a tout simplement reconnu ma douleur, soutenant en offrant son oreille et m'a appris les premières leçons de ce que l'amitié devrait être.
Une partie de ma vie sectaire était celle d'une Cendrillon masculine. Parmi mes tâches, je devais faire du shopping, en commençant par le supermarché et quelques autres magasins à côté, tous bien situés non loin de chez nous. J'étais censé le faire en suivant une liste, rapidement et ne parler à personne. Pourtant, j'ai commencé à parler et finalement j'ai tissé une amitié avec R. Elle travaillait à la section boulangerie à l'entrée du supermarché.
En dehors de mes devoirs de Cendrillon, je n'étais pas supposé aller à ce supermarché - cela est interdit expressément avec des menaces de coups physiques et de privations de repas.
R connaissait un peu ces circonstances et je lui avais montré qui était ma belle-mère et les partisans de mon père. Elle pouvait me prévenir s'ils étaient là chaque fois que j'osais désobéir à mes ordres, et elle m'a sauvé de nombreux coups - mais pas tous.
R savait aussi mes châtiments de privations de repas, de sorte qu'elle me proposait régulièrement des pâtisseries légèrement moins attrayants et que ses supérieurs l'auraient faite jeter (quand il n'y avait rien de mal, Il s'agissait simplement de résultats légèrement moins attrayants dans le processus de cuisson).
À l'adolescence, j'ai développé de solides sentiments envers R, qui n'était guère plus âgée que moi. En tant que garçon confus, je pensais que c'était un amour romantique, mais en fin de compte, R était la mère que j'aurais aimé avoir pendant ces quelques années où je croyais toujours que ma belle-mère était en fait la vraie. R m'a alimenté non seulement de la nourriture, mais aussi soutenu et m'a protégé comme l'image d'une mère idéale que j'avais dans mon esprit et l'amour que je ressentais pour elle était celui d'une amie gentille qui était là pour moi durant des moments horribles et m'a appris à m'ouvrir et discuter, même un peu, de mes conditions de vie difficiles.
M & R ont marqué ma vie avec leur soutien sans fin et leurs multiples coups de mains et leurs actes de générosité, ce qui m'a sauvé littéralement contre des coups et négligences, et dans le cas de M, même ma vie.
Si cela n'avait pas été pour eux, aucun des événements positifs de l'existence ne serait possible. Ils m'ont sorti de l'abîme, chacun avec ses manières uniques et je suis encore ici aujourd'hui, des années plus tard, en vie et en faisant beaucoup mieux qu'à l'époque - même si je souffre, je souffre moins, grâce aux leçons qu'ils m'ont donné en amitié.
Les principaux résultats de ces 2 amitiés sont la soif de la connaissance, de la communication, de la passion de la musique et de la volonté d'entretenir les amitiés profondes et significatives plus que celles basées sur les discussions peu profondes de phénomènes météorologiques.
Leur exemple m'a montré que le fait d'avoir et de pratiquer la compassion et d'aider les autres ne finit pas toujours mal - même si nous avons tous des expériences difficiles avec des personnes abusives et toxiques, et que parfois nous rencontrons des personnes avec qui nous ne cliquons pas.
J'ai décidé une mission personnelle pour montrer la gentillesse envers les autres, toujours en offrant mon amitié et mon aide. J'essaie de ne pas être autoritaire, et je ne m'excuserai à personne pour avoir offert, seulement pour avoir blessé par inadvertance les sentiments ou étouffé alors que je ne le veux pas. Je discuterai de cet aspect de mes difficultés dans les amitiés dans 2 autres articles de blog en préparation, car je n'ai commencé à comprendre cet aspect que récemment.
En attendant, merci de m'avoir lu. J'espère que vous me comprenez un peu mieux et que vous pouvez voir à quel point il est positif et important de contacter quelqu'un, demandez de l'aide quand vous en avez besoin, ou l'offrir, et surtout lorsque vous n'avez rien à gagner. Il y a des gens qui sont décents, bons et offrent généreusement leur gentillesse et leur compassion; R & M me l'ont montré, et j'espère que je vous le montre.
Être dans le coin de quelqu'un n'est pas seulement important, c'est vital ... (plus à ce sujet, dans un autre post).
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Oh... :'(
RépondreSupprimerCela me peine de lire ça. Merci pour ta confidence.
Un immense merci à M et R.
sans M & R, je ne serais pas là, tout simplement. Vu que je ne peux pas les remercier en personne, j'oeuvre pour aider d'autres personnes en retour, et continuer la chaîne de bonté
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