Hier, le sujet du chat #talkmh sur Twitter était celui de la récupération/ rétablissement de nos maladies mentales/psychologiques respectives.
J'ai exprimé ne pas savoir si j'avais récupéré et de combien. J'ai trouvé un autre poste, de l'an dernier, publié lors du défi MHW2K16, où j'avais réussi à imaginer ce que cela signifierait dans le cas de mes phobies sociales.
Je me rends compte que mes humeurs affectent mon point de vue sur de telles questions et que j'ai tendance à être trop critique durant mes états dépressifs - dont je comprends la logique, par la nature même de la dépression.
Mais, ce n'est pas le seul facteur. En effet, comme l'a soulignée Hannah Rainey pendant le tchat, les événements traumatiques et les souffrances TSPT peuvent compliquer considérablement les choses. Ma vie a été entachée de traumatismes répétés, même avant ma naissance réelle, mais bien sûr, surtout depuis.
Même si je ne me souviens pas de mes premières années de vie, je sais avoir assisté à la violence domestique, qui a continué durant de nombreuses années. Mes parents ont divorcés, mon père s'est remarié et m'a déraciné vers un pays tout à fait différent où il m'a menti et maltraité de maintes façons.
Donc, puisque je ne connaissais jamais vraiment la normalité, il est plus difficile d'imaginer ce que mon rétablissement plus complet m'apporterait, au-delà des aspects faciles concernant la phobie sociale et les capacités d'aller plus souvent aux événements sociaux et ne pas éprouver les anxiétés dont je souffre à ce jour.
En ce qui concerne le bonheur, je n'ai jamais eu de niveau normal avec lequel je pourrais comparer; Je sais seulement ce que des événements plus heureux m'avaient apporté ; que ce soit de rares souvenirs amusants de l'enfance ou de l'adolescence, aux plus nombreux à l'âge adulte - comme mon mariage, la lune de miel, nouvelles amitiés ...
Un autre aspect difficile du TSPT est la dissociation et l'engourdissement émotionnel - alors même si je me souviens intellectuellement d'un événement heureux, mon accès à la réaction émotionnelle peut être partiellement ou complètement bloqué. Cela, à son tour, crée de la confusion, parce que je suis généralement hyper-émotif.
À plus de 40 ans, tout ce que je sais, c'est que j'ai survécu à mes traumatismes, et souffert de toutes mes diverses maladies mentales durant ma majorité, sinon la vie entière, et que par conséquent, toutes les notions de récupération sont très vagues pour moi.
Que serait ma récupération au sujet de me traumatismes? Je ne peux guère imaginer, parce qu'en 17 ans de psychothérapie et beaucoup de recherches personnelles encore en cours, je n'ai qu'à peine égratigné le sujet.
J'ai récemment fait quelques progrès en évitant les doses habituelles de flashbacks, de cauchemars intrusifs et de dépression lors d'un anniversaire traumatique, ce qui a été une réussite énorme. Est-ce que cet effort ponctuel de 3 semaines et de victoire signifie récupération? L'est-ce toujours lorsque vous éprouvez de un burn-out après? Ou alors, le premier est bien une récupération mais l'épuisement correspondrait à une rechute?
Puisque j'ai autant de déclencheurs pour les phobies et les traumatismes, à la fois dans la vie réelle, les conversations et ce que je peux regarder à la télévision / films, mais je ne peux pas faire face à beaucoup (violence domestique, histoires de sectes, sang et beaucoup plus), est-ce que ma récupération serait de pouvoir faire face à ces fictions et déclencheurs de meilleure manière ? Ou, mieux, ne plus avoir aucun déclencheurs?
Le rétablissement signifierait-il que je ne peux pas seulement parler ouvertement de mon traumatisme, mais ne pas me surinvestir et auto-déclenché à partir des émotions suscitées par de telles conversations? Peut-être que oui, ou alors peut-être que chacune de ces questions devrait obtenir la réponse de oui, ceci, et ceci aussi.
Qu'en pensez-vous ? N'hésitez pas à commenter ici ou via mon twitter (mais j'aimerais mieux sur ce blog, bien sûr) Merci!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire