Quelques articles me serviront de base à cette entrée de blog particulière ainsi qu'à toutes ses suites. L'information que je rassemble sur le sujet semble correspondre à mes traits de personnalité et pourrait expliquer pourquoi il est tellement difficile pour moi de me remettre des phobies sociales qui se sont développées tôt dans ma vie.
Les tendances d'évitement sont devenues une seconde nature, mais maintenant, comme j'avais en effet le syndrome d'Asperger, cela ne serait pas surprenant.
Mes recherches sont encore à leurs débuts car je connaissais à peine quelques aspects et je n'ai pas de diagnostic officiel. Je suppose que je vais l'avoir dans 3 semaines quand je verrai mon psychothérapeute, parce que mes trouvailles semblent assez solides.
Je viens de prendre ce test AQ (AQ signifie Quotient d'Asperger en Anglais)
En interprétant mon résultat, je trouve que c'est un indicateur fort de l'ASP (Autism Spectrum Disorder= Autisme) qui comprend la forme plus douce du syndrome d'Asperger.
Mais, d'autres tests devraient être effectués avant de confirmer.
Je passe aux articles. J'ai commencé par une série d'articles de Kenneth Roberson, qui est thérapeute spécialisé dans le syndrome d'Asperger.
J'ai bien aimé ses explications concernant le problème de l'empathie, car la plupart des listes mentionnent que les "aspie"n'en ont pas; Pourtant, le syndrome me correspond vraiment et aux quelques autres personnes qui le partagent et nous avons tous de l'empathie, donc cet article répond à la question qui se pose naturellement "existe-t-il un Asperger avec empathie et compassion". La réponse courte est oui, mais je vous invite maintenant à lire ses explications complètes. (traduites par google car je n'ai pas le temps de vous le faire).
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Nous avons établi que les deux ne s'excluent pas mutuellement, et peux parler de mon propre cas: à partir d'autres entrées, vous savez déjà que je suis hyper sensible et à propos de mon végétalisme, vous avez peut-être déjà déduit que j'ai beaucoup de compassion et d'empathie.
Le Dr Roberson parle de la notion d'une trop grande empathie; Il parle de la recherche du couple Markram concernant le fait que les personnes atteintes d'Asperger ressentent trop et cela est généralement vrai pour moi - à l'exception des moments ou des périodes d'engourdissement émotionnel dus au TSPT.
Je trouve très intéressant que leurs recherches aient également révélées que ceux qui ont ce syndrome ont une hypersensibilité à l'expérience, où "Tout est accablant. Les lumières, les sons, les odeurs, les goûts et les expériences émotionnelles sont intensifiés. La personne se sent facilement surchargée, anxieuse et effrayée".
Toute ma vie, j'ai eu des difficultés avec la lumière; En fait, changer trop vite entre un endroit sombre et un brillant me donne des migraines, et j'ai toujours trouvé très difficile d'échanger entre des pages web sombres et lumineuses. Il y a seulement un an et demi, j'ai mentionné cette sensibilité à mon ophtalmo et j'ai reçu des lunettes de soleil légèrement teintées avec la même correction bifocale que mes lunettes ordinaires.
Je suis souvent surpris par des bruits soudains ou fort et pensent très souvent que le téléphone sonne alors qu'il est totalement silencieux. Cela pourrait découler de mes anxiétés, mais possiblement aussi du syndrome Asperger.
Mes sense d'odorat et gustatifs ne sont pas trop développés mais cela ne devrait pas retirer le diagnostique supposé ici.
Dans l'article sur l'empathie, le Dr Roberson mentionne quelque chose qui a toujours été vrai pour moi: je ne sais pas souvent quelle devrait être ma réponse ou réaction appropriée à une situation donnée. Malgré de nombreuses années de tchats en ligne et en personne, en apprenant les compétences nécessaires pour soutenir quelqu'un, je ne sais pas toujours comment répondre.
Je donne souvent des conseils que l'on ne me demande pas, des conseils pratiques qui devraient théoriquement aider, car j'ai une approche hautement intellectuelle de toutes les difficultés et j'ai tendance à vouloir fixer les problèmes.
La plupart de mes amis ont apprécié cela, mais de temps en temps, on m'a reproché et je ne pouvais pas comprendre pourquoi. Une amie devenue thérapeute m'avait reproché ma nature, me disant qu'elle voulait juste mon écoute, pas de conseils, et était très condescendante envers moi, me disant qu'elle savait déjà la solution parce qu'elle était une psy...
Sa réaction m'avait choquée et j'ai mis un terme à notre amitié après plus de 10 ans.
Chaque fois que je suis invité par des amis, je ne connais que peu les grâces sociales et les règles de conduite en matière de participation aux conversations.
Juste hier, je suis allé lire dans le parc (je vais en parler plus en profondeur dans une entrée d'expositions), et invité à m'asseoir avec une amie qui est très consciente de ma phobie sociale. J'ai compté sur elle dans de nombreuses occasions sociales au cours des 2 dernières années, et elle était avec son petit ami. J'ai fait de mon mieux pour participer et parler de temps en temps, mais je ne savais pas si je devais les laisser seuls après que mon amie m'avait invitée à m'asseoir avec eux car je ne voulais pas déranger leur temps ensemble.
Cette et beaucoup d'autres situations m'ont presque toujours échappées. J'ai toujours besoin de réconfort et d'orientation. Ce pourrait être un problèmes multi-factoriels, et Asperger ne serait qu'une partie.
J'ai grandi dans la secte de mon père, où l'éducation était stricte, et qu'aucun étranger n'était entré pour les quelques adeptes qu'il avait endoctrinés à croire en lui entant que sauveur de l'humanité.
Je n'ai jamais eu d'événements sociaux en dehors de l'école. Je n'avais qu'une poignée d'amis, surtout M de l'école et R du supermarché. Je n'avais visité que M et un autre camarade de classe, et quelques membres de la famille (grands-parents paternels, tantes + cousins), mais personne ne m'avait enseigné les grâces sociales. De plus, celles que j'avais appris étaient d'un pays tout à fait différent, avec des coutumes et une culture différentes.
Une fois de retour dans mon pays natal, les luttes pour me réadapter et me déprogrammer de tout le conditionnement furent au mieux problématiques et je reste avec les mêmes types de questions sur la réaction émotionnelle et réponses appropriées, et d'étiquettes sociales.
Toutes ces questions ont augmenté de manière exponentielle, car au fil des années, j'ai laissé mes peurs et mes anxiétés me guider dans l'évitement total des situations sociales et, par conséquent, le manque d'expérience et de connaissances combinés avec mon évasion a contribué à rendre les choses très complexes et compliquées.
Maintenant, il semble tout à fait impossible d'éviter d'ajouter ce dernier facteur qui nécessite une confirmation officiel de l'auto-diagnostique du syndrome d'Asperger.
Je sais que j'ai toujours été très différent de tout le monde autour de moi - que ce soit à cause de mes hypersensibilités, de mes philosophies, de mes poursuites intellectuelles ou de mes loisirs, ou du fait que j'étais le seul végétarien ou végétalien dans une pièce donnée ... J'ai toujours adoré mes différences et cultivé mon caractère unique, mais j'ai également souffert de sentiments d'isolement, de malentendus mutuels avec ceux qui m'entouraient et d'intimidation.
Comme je l'ai pensé, cette publication est devenue assez longue et doit recevoir plusieurs entrées de suite.
Cependant, je vais vous offrir un petit extrait, avec cette indice; Cet homme discute de sa propre vie en tant que wikipédien autiste et mentionne comment les traits de Star Trek de M. Spock ont souvent été identifiés avec un spectre autistique. Je suis un trekkie, M. Spock a été mon modèle lors de mon adolescence, et j'ai toujours souhaité qu'il ait été mon père au lieu de celui de ma vie réelle. Eh bien, je vais discuter de cela et quelques autres dans une suite à venir...
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