Cela fait un super temps depuis ma 22ème TCC pour la phobie sociale. En effet, c'était le 17 août et notre rendez-vous initial prévu le 23 a été reporté quand ma thérapeute a été appelée en aide aux victimes d'ouragan dans une île territoriale française.
Je ne veux pas donner une liste sèche de mes expositions mais signaler que j'ai suivi autant que je pouvais la seule recommandation de la dernière session: multiplier mes expositions, aussi souvent que possible, et, chaque fois que je le pouvais, augmenter la difficulté en allant aux magasins aux heures de pointe.
Au cours de la dernière semaine et demie des vacances d'été, mes tentatives n'ont pas été fructueuses, malgré quatre jours d'exposition (les 21, 22, 25 et 31 août) que j'ai faites exprès aux heures de pointe, même dans deux centres commerciaux et un magasin que j'évite habituellement pendant l'heure de pointe, à cause de la tension qui y règne alors que les étudiants finissent leur journée et ont tendance à causer des ravages dans son quartier pauvre.
Sur 22 jours ouvrables en septembre, j'ai eu 19 jours d'expositions, incluant plusieurs voyages au bureau de poste, ce qui n'est plus un défi, sauf quand j'ai besoin de l'aide des employés pour utiliser leur machine automatique inefficace.
Je suis aussi allé au cinéma le 3, pas pour regarder un film ; ce fut pour pré-commander un billet pour ma femme à un prix réduit, et j'ai dû insister un peu avec la vendeuse à ce sujet, et j'ai gagné.
Ensuite, je suis allé à 1, 2, et même 3 magasins / centre commercial chacun de ces jours, demandant de l'aide à plusieurs endroits car j'avais besoin de pratiquer cela aussi.
Après ma psychothérapie le 28, je suis allé chez l'opticien et ensuite dans un centre commercial très fréquenté, à l'heure de pointe du soir, ce que je n'avais pas fait depuis très longtemps, du moins pas seul, comme je l'ai fait cette fois. J'ai dû demander de l'aide et aussi de l'information, et je suis revenu dans l'un des tramways les plus bondés, réussissant aussi à en descendre à mon arrêt, car il s'était partiellement vidé.
C'est maintenant début octobre, et en 5 jours, j'ai eu au moins 4 jours d'expositions,
le 1er, j'ai fait un road-trip avec deux amis; Nous avons visité une église qui avait d'autres touristes et des locaux qui visitaient aussi.
Le 2, un supermarché et un magasin, revenant dans un tramway rempli d'étudiants car c'était leur heure de pointe (fin des cours ou transfert vers un autre lieu d'étude), et là, j'ai réussi à sortir malgré le tramway le plus complet que j'ai eu en plusieurs mois. J'ai poliment et en blaguant demandé à ceux qui bloquaient mon accès de se déplacer et j'ai évité d'avoir à rester dans le tram quelques arrêts supplémentaires et en prendre un autre pour revenir, comme je l'avais fait auparavant assez souvent dans les mêmes circonstances.
Enfin, hier était mon rendez-vous chez le dermatologue, où je suis allé accompagné de ma femme, aux heures de pointe du matin mais le tram n'était pas trop plein malgré cela et je l'ai très bien géré.
Aujourd'hui était la 23ème TCC, où j'ai discuté de toutes ces expositions pour lesquelles ma thérapeute a applaudi la régularité ainsi que mes efforts pour aller partout aux heures de pointe.
(L'exposition de session est comme d'habitude un hôpital occupé, après quoi je suis allé à un supermarché et ai pris un bus demi plein pour rentrer).
J'ai aussi parlé de la façon dont j'étais stressé à propos d'une fête d'anniversaire à laquelle je suis invité et j'ai défini mes raisons de stress
Quelqu'un que je pensais être un ami mais qui est devenu une connaissance, la présence de sa petite amie me stresse comme je ne l'ai pas rencontrée mais j'ai entendu dire qu'elle a tendance à être un peu agressive et anti-végétalienne. Le conseil de ma thérapeute au cas où cette personne dirigerait quelque chose d'agressif est de le laisser passer à travers moi comme une balle que je laisse se loger dans le mur. Réagir seulement en termes "fantômes", génériques, mais ne pas accepter son agression comme personnelle et donc ne pas lui laisser le pouvoir sur moi.
Cette crainte, d'ailleurs, est provoquée par le fait d'être témoin de la violence domestique, et ayant également été victime de maltraitance moi-même.
Quant au besoin d'une personne de me conduire, je viens d'envoyer un message à une amie qui y va et attend sa réponse, comme ma thérapeute a dit d'oser demander une telle aide.
Elle n'a rien suggéré au sujet de ma peur de l'alcool et du déclenchement émétophobique, car nous travaillerons cette phobie bientôt, donc, même si j'aurais aimé qu'elle le fasse, je comprends que notre temps était écoulé.
La prochaine session, la 24ème, sera la dernière pour la phobie sociale. Ce sera le 6 novembre, et c'est à ce moment-là que j'aurai une mise à jour du test de Leibowitz, après quoi nous travaillerons soit mon émétophobie soit aussi copro + hémo + carno car ces 4 phobies sont toutes entrelacées, comme expliqué ici pour ex (attention aux déclanchements)
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