Aujourd'hui, #WorldMentalHealthDay, ou en Français, la Journée mondiale de la santé mentale, alors j'ai pensé partager avec vous une partie de mon désir renouvelé de répandre la sensibilisation à la santé mentale, aujourd'hui et au-delà, le reste de l'année.
En effet, comme toute autre cause qui a un jour, une semaine ou un mois précis, la santé mentale doit être discutée ouvertement tout au long de l'année. Nous devons continuer à le faire, pour briser les stigmatisations et les tabous; être des véhicules du changement sociétal.
Il y a beaucoup d'organisations caritatives qui visent précisément à faire cela, mais ne sont pas présentes en quantités égales dans tous les pays. Certains pays n'en ont pas, et d'autres ont une abondance, surtout dans les pays anglophones, alors qu'en France, les associations semblent moins nombreuse.
Pour créer un changement, chaque personne capable, physiquement, mentalement et légalement, devrait participer si et quand elle le peut. Évidemment, tout le monde ne peut le faire, ou n'ose de s'y lancer.
Des postes 51 et 176, vous apprendrez que je suis maintenant d'âge moyen, et que je souffrais dans un silence complet. Bien sûr, j'avais parlé de mon passé, mais pas en termes d'impact sur ma santé mentale. Au début, je racontais simplement mon histoire, mais je n'avais pas expliqué comment je souffrais encore en conséquence de mes traumatismes.
Ce silence a encore aggravé mon état de santé, car il alimentait ma dépression et mon sentiment général d'être incompris et seul.
Alors, qu'est-ce qui a changé?
- Je me suis marié, contre toute attente. J'ai raconté cette partie de l'histoire comme un joyeux souvenir.
- J'ai raconté une bonne partie de ma vie à ma femme, mais aussi des impacts. C'était pour qu'elle comprenne comment je fonctionne - autant que je le comprenais moi-même, et la mettais à jour en apprenant d'avantage.
- Elle m'a encouragé à avoir plus d'amitiés. Rencontrer des gens de la région et ne pas me limiter à Internet, mais quand il s'agissait de santé mentale, elle m'a persuadé de créer ce blog et plus tard,
- Pendant que je faisais des recherches sur l'anxiété sociale, j'ai trouvé des vlogs sur youtube, échangés avec certains vloggers, et finalement je suis devenu actif sur twitter, où j'ai découvert les tchats hebdomadaires. La plupart de la communauté de santé mentale se trouve au Royaume-Uni.
- Plus tard, j'ai découvert que le Royaume-Uni et le monde anglophone international ont des journées de sensibilisation, des semaines et des mois consacrés à des sujets spécifiques. J'ai aussi découvert qu'en France, il semble qu'il n'y ait presque rien, du moins pas publié sur internet, à de très rares exceptions près, comme un événement que j'avais lu ... 2 semaines après qu'il se soit déroulé à Paris. Cela m'a montré à quel point la France aborde le sujet : en retard.
- Je sais aussi que notre culture est celle de "la vie souffre, supportes-la" et "ne nous parle pas de tes ennuis, ça nous fait ... nous sentir mal à l'aise". Ces idées ne sont pas dites clairement, mais on vous fait sentir qu'elles se glissent dans la mentalité générale, même dans les pratiques médicales, au sujet des maladies physiques.
Je souffre toujours de mes diverses maladies mentales, et je ne me tairai plus à ce sujet, plus maintenant.
J'ai décidé que je devrais reprendre la traduction et le partage de mes entrées sur le blogue de santé mentale en français, ci-présent, chaque fois que je le pourrai, parce que je veux faire partie d'un mouvement visant à apporter des changements sociétaux, même mineurs. Nous, en tant que société, devons prendre des mesures et parler courageusement de nos maladies mentales et de nos batailles qui ont une incidence sur notre santé mentale.
PS : on peux aussi utiliser les termes "maladies psychologiques" ou "troubles psychologiques" et quelques autres, qui sont plus restrictifs et précis.
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