jeudi 12 octobre 2017

279 - Cyclothymie ... ou?


Je veux discuter d'un éventuel diagnostic erroné, et devoir de re-diagnostiquer en conséquence.

En 2008, en lisant ce livre dont j'ai parlé avec ma première psychothérapeute et décrit mes sautes d'humeur, elle m'avait confirmée que je souffrais de cyclothymie.

Cependant, comme ma femme voulait mieux comprendre mes sautes d'humeur, leurs causes et comment m'aider, elle a fait des recherches ; et, me connaissant au cours des 12 dernières années, elle n'est tout simplement pas d'accord pour dire que je souffre de cyclothymie; Parce que, je ne fais pas d'hypomanie, je ne prends pas de risques énormes qui devraient l'accompagner, et je n'ai jamais montré une énorme confiance en moi.


Il se pourrait qu'elle ait raison. J'ai relu les descriptions en ligne et regardé des vidéos. Peut-être, comme elle l'a dit, les hauts que je croyais ressentir avant notre rencontre n'étaient pas de l'hypomanie, mais simplement un niveau d'humeur et de confiance normaux - comme lorsque je postulais pour du travail, ou d'autres activités professionnelles.

Peut-être aussi, la thérapeute suivait une ancienne édition de DSM - après tout, la connaissance psychologique grandit tout le temps. Cependant, en lisant DSM-IV TR (en anglais) paru en 2000 qu'elle aurait probablement lue, je vois toujours l'exigence de symptômes hypomaniaques.

Ou, peut-être, et très probablement, le terme français cyclothimie est un sens plus large que les spécificités que l'anglophone lui donne ...

Ou peut-être que je vivais la cyclothymie, mais plus maintenant ...

Une autre possibilité serait mon manque de référence de ce que devrait être mon niveau d'humeur normal,et que ma compréhension des termes de ce qui constituerait un haut tel que décrit par l'hypomanie était quelque peu partielle et biaisée, et donc en discutant, reçu un mauvais diagnostic.


Deux autres points convaincants sur la possibilité que je ne souffre plus de cyclothymie sont:


  • mes humeurs basses dans la partie dépressive sont bien pires que celles de la cyclothymie normale
  • et mes humeurs changent beaucoup plus rapidement! En effet, j'avais jusqu'à 50 changements par jour, et après de nombreuses années d'efforts, j'ai réussi à les réduire entre 5 et 25.

Permettez-moi d'illustrer, en éditant une image que j'ai déjà utilisée, des troubles de l'humeur.
Les trois - - - avec des points d'interrogation à la fois dans la manie avec psychose et dans la dépression sévère avec psychose sont parce que je ne sais pas si les épisodes psychotiques dont j'ai souffert dans mon adolescence étaient dans une de ces extrémités, ou les deux.

L'addition --- dans les parties d'exaltation et d'hypomanie me sont non définies, comme expliqué ci-dessus.

Ce qui me laisse avec la partie connue, la ligne rouge continue (aussi continue que cela peut être lorsqu'elle est dessinée avec un logiciel) qui correspond à toutes les étapes de la dépression, et peut-être une humeur normale.(image avec quelque termes traduits)


Donc, si mes sautes d'humeur ne sont pas de la cyclothymie, d'où peuvent-elles provenir?
  • dans le cadre de la dépression
  • et / ou trouble anxieux (provoquant des fluctuations hormonales)
  • et / ou dans le cadre de troubles psychotraumatiques complexes
Avec la logique mathématique en termes boulistes, l'explication la plus probable est le mélange de ces trois causes dans un ballon géant d'émotions.

Ce que ma compréhension actuelle de la cyclothymie me fait penser que je ne l'ai pas et peut-être jamais eu, surtout le fait que mes sautes d'humeur peuvent être si rapides, au lieu d'une stabilité sur quelques jours / semaines, et décalage pour les prochains jours / semaines. Dans mon cas, ces sautes vont et viennent soit plusieurs fois par jour ; quand tout va bien, c'est environ 5 fois par jour, mais peuvent augmenter de 25 ou plus et jusqu'à 50, comme mentionné plus tôt.

Je vais devoir faire des recherches approfondies et discuter lors de ma prochaine psychothérapie, le 22 janvier 2018.

Jusque-là, je me "dé-diagnostique" et alterne entre sautes d'humeur et l'engourdissement émotionnel - résultat de troubles psychotraumatiques complexes.




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