Ailleurs, j'ai discuté des multiples traumatismes que j'ai vécus, de leurs impacts quotidiens sur moi, de mon adaptation inadaptée, et aujourd'hui, je veux discuter du sujet de l'identité.
J'ai mentionné la dépersonnalisation et le conditionnement que j'ai enduré pendant mon enfance et mon adolescence. Entre ceci, et de multiples traumatismes, vécus dès l'utérus et la post-naissance, il m'est impossible de définir qui je suis et ce que ma personnalité est en dehors de mon état d'esprit et de mes valeurs qui résultent de mes traumatiques. Ainsi, le but de ma thérapie n'est pas un rétablissement complet ou la récupération des capacités pré-traumatiques, mais d'apprendre à mieux faire face à mes traumatismes, et de construire à la fois une adaptation adaptative et mon identité.
Avant de poursuivre, je vous rappelle que je compose mes entrées d'abord en anglais et les traduis par la suite, et comme je manque de temps pour adapter, je conserve les recherches anglophones originales.
L'identité est définie dans les dictionnaires (dans cet exemple Oxford)
Les caractéristiques qui déterminent une personne, ce qui la différencie des autres.
En psychologie, la définition de l'identité s'étend aux qualités, croyances, personnalités, opinions, et / ou expressions qui font une personne (identité de soi).
Le processus de l'identité peut être créatif ou destructeur.
Vous pouvez immédiatement voir comment la dépersonnalisation et le conditionnement dans une secte religieuse, perpétrés avec abus et violence par un père qui n'a pas été traité pour son narcissisme et sa schizophrénie, peuvent être destructrices et perturbatrices.
D'autres complications découlent d'un ensemble de facteurs:
Tout d'abord, la rupture dans le lien avec ma mère biologique, dans mes années formatrices. Cela a été fait par le traumatisme de la séparation causée quand mon père m'a enlevé.
Deuxièmement, les changements de noms multiples.
Ici, je ne vais pas vous dire quels noms ont été utilisés, mais résumer le sujet. Je devais avoir un prénom et un deuxième prénom. Ils ont été échangés avant que ma naissance ne soit signalée aux autorités.
Après que mon père m'ait kidnappé, il m'a emmené dans un autre pays, où il a changé le nom de famille.
Des années plus tard, quand j'ai dû obtenir ma première carte d'identité, je les ai trouvées; la carte a également déclaré mon appartenance religieuse officielle, et l'appartenance ethnique. Tous deux ont été falsifiés par mon père, afin de ne pas donner l'alarme quant à la nature de sa "mission messianique" autoproclamée, et de paraître ainsi conformes à l'autorité locale et à la religion nationale.
Le troisième facteur résidait dans l'abus répété, la dépersonnalisation, le conditionnement et la répétition de ses dogmes religieux. Ces croyances, ces visions philosophiques du monde et cet isolement de l'extérieur ont entraîné une série d'effets secondaires tels que la phobie sociale, l'évitement, l'adaptation inadaptée, et des vues et une connaissance déformées et partielles du monde extérieur.
Ceux-ci, à leur tour, ont créé un ensemble d'étapes nécessaires à la croissance post-traumatique, la déprogrammation des croyances conditionnées, devoir me reconstruire sans cadre de référence préalable à atteindre, et avoir à définir et redéfinir constamment qui je suis à un moment ou à une période donnée, qui pourrait changer et évoluer vers une nouvelle série de définitions plus tard - dans un processus beaucoup plus large et difficile que toute personne qui n'a pas subi le même genre de traumatismes.
À la suite des changements de nom ci-dessus, et en signant mon nom complet sur de nombreux documents officiels ici, j'ai reçu tant de remarques quant à la nature sectaire de mon deuxième prénom, que cela a créé une lutte intérieure et de la colère quant à la signification de nom, et j'ai par la suite demandé un changement complet de nom ( prénom et nom de famille). Cependant, l'avocat n'avait pas entièrement compris ma requête, et avait travaillé uniquement sur le nouveau prénom, en effaçant l'ancien deuxième prénom, en le remplaçant par l'ancien prénom.
Quand je lui ai demandé ce qui se passait avec le changement de nom, il m'a expliqué une série d'options compliquées, irréalisables et contre-productives pour mes besoins. J'ai donc dû abandonner cette partie de ma demande.
Deux ans plus tard, j'ai reçu mes nouveaux prénoms (premier et second), que j'avais anticipés comme des changements de vie, à force de prendre le pouvoir et le contrôler mon identité, ce qui s'est avéré être un faux espoir.
En effet, ce changement n'a pas apporté de changement d'état d'esprit et n'a pas rendu les choses beaucoup plus faciles. Cela m'a simplement soulagé, mais ma quête pour définir qui je suis et ce que je pourrais devenir était toujours en cours.
Quelques années plus tard, j'ai eu ma dépression nerveuse, et une nouvelle crise d'identité s'est produite en même temps que la crise de la quarantaine. J'ai abandonné plusieurs intérêts et passions, qui étaient basés sur des croyances au long de ma vie, mais peut-être erronées, et depuis lors, ma quête a redoublé en difficulté.
Ainsi, pour revenir à la définition psychologique de l'identité, des qualités, des croyances, de la personnalité, des opinions et / ou des expressions qui font une personne je suis forcé de conclure que j'ai un ensemble de valeurs fondamentales, basées partiellement sur des croyances, seules ou en même temps que mes expériences traumatiques, et les croyances qui m'ont été inculquées pendant mon enfance; mais, malgré des causes négatives, ces valeurs sont positives, respectant la vie, les individus et la diversité; tout en refusant d'accepter et de tolérer les aspects inacceptables et intolérables et les croyances que beaucoup d'humains affichent, et leurs actions blessantes envers les autres.
Mes regards du monde ne sont pas encore complètement guéris, car ils sont teintés de pensées noires et blanches de bons préceptes VS mauvais qui m'ont été nourris à la cuillère pendant toutes mes années dans la secte de mon père ; approches négatives et attentes, pour moi et pour l'humanité. J'essaie de faire le pont entre des points de vue plus réalistes et plus pragmatiques que la négativité absolue, mais c'est un processus difficile.
Donc, la question demeure: qui suis-je?
Je connais déjà des réponses partielles à:- Quelles sont les valeurs que je défends? À travers mes valeurs fondamentales, combattre les injustices et croire en des droits supérieurs égaux pour les animaux et les humains, car nous ne sommes qu'une forme d'animaux nous-mêmes.
- En quoi crois-je? Je me suis détaché de certaines croyances qui m'étaient inculquées, en embrassant l'athéisme; apprendre à accepter des personnes LGBTQa + plus larges, dont on m'a dit qu'elles étaient toutes pécheresses durant ma jeunesse, et maintenant, je suis un allié pour toutes, non seulement parce que je comprends ma nature non-binaire, mais aussi avec d'autres personnes du spectre; vouloir un monde meilleur pour tous, avec des droits égaux au mariage, à l'adoption, à l'éducation et à la vie.
C'est très compliqué de guérir d'un traumatisme, en particulier de ceux qui ont été vécus depuis le plus jeune âge jusqu'à l'âge adulte - comme j'ai en fait enduré jusqu'à la fin de mon adolescence ou au début de l'âge adulte.
La croissance post-traumatique est possible, mais une entreprise longue et ardue, tout comme la définition de qui je suis et de mon identité; ceux-ci restent des travaux en cours. Cela peut être le cas pour le reste de ma vie, en tant que processus et voyage continu.
Cela se rattachera très bien à la série de brouillons que j'ai entamée, intitulée me connaître moi-même, à moins que je ne la change en quelque chose d'autre au moment de la publication.
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