J'avais composé ce poème en Anglais, dont voici la VF. J'ai mis longtemps et permuté énormément de possibilités, pour conserver les rimes - que l'on vois marquées avec des couleurs.
Dans l'entrée en lien, j'explique le cheminement et inspiration pour la composition initiale. Je vous laisse traduire avec l'outil de votre choix.
Originellement, mon poème comptait 280 mots en Anglais, devenus 285 après trad et réadaptation. Le résultat en Français en compte 306 et, après la coupure de page, un total de 554 mots.
Matlarson, de la communauté de Pressea m'a aidé, après ma demande sur stream et discord, comme je ne trouvais rien de bon pour la partie concernant Norépinéphrine... j'y reviens en fin d'entrée.
Le tourment d'un esprit déprimé, anxieux de malheureux scénarios.
Ralentit le corps, ralentit ses mouvements et vit dans un studio.
Son humeur s'enfonce dans l'obscurité, et vit dans un tombeau,
où l'estime de soi est enfermée dans le doute, endormie profondément en terre féconde.
La motivation s'étiole, sa flamme s'éteint comme la cire d'une bougie se relaxe.
Où chaque pensée et chaque action sont des efforts plus grands qu'une taxe.
Comme un radeau pris dans une tempête, un bouleversement des vagues en préavis.
Impression de combat en solitaire ;Les mains perdent le contrôle du gouvernail de la vie.
Les émotions vont-elles submerger ou s'aplatir ? Peut-être que la tristesse et les larmes abondent,
mais les yeux peuvent être secs et la bouche ne fait aucun bruit ; le silence entendu à la ronde.
Car les sens sont en effervescence, il est impossible de prévoir une quelconque direction,
Les flux et reflux de l'esprit, un stress sur les neurotransmetteurs interrompent la communication.
Norépinéphrine, sérotonine, dopamine, où êtes-vous allé ?
Pourquoi êtes-vous si bas, alors que vous devriez être plus élevés ?
Pouvez-vous remonter à la surface et chasser le brouillard ?
Car dans la dépression, une fraction de seconde
suffirait pour couper la corde des ténèbres, augmenter notre tempo,
ou nous entraîner plus loin dans l'abîme, arrêtant nos demandes
d'un meilleur vaisseau et d'un cerveau plus au repos.
La détermination et le désespoir sont séparés par une parasitaire peine ;
Entre lumière et ombre, la résolution et l'angoisse sont liées en chaîne.
Chaque outil d'adaptation, thérapie ou médicament, peut contenir graines
de lumière renouvelée, de volonté et d'espoir
nous aidant à remonter la pente de nos histoires ;
Du fond de nos esprits, tenant fermement une corde de la victoire.
Masquant la disgrâce sous notre frontelet,
ravivant notre feu intérieur, entravé
Et briller à nouveau, sans retard !
La rime suivante est l'aide de Matlarson, dont j'ai parlé plus haut.
Norépinéphrine, sérotonine, dopamine, où êtes-vous allé ?
Pourquoi êtes-vous si bas, alors que vous devriez être plus élevés ?
Pouvez-vous remonter à la surface et chasser le brouillard ?
Masquant la disgrâce sous notre frontelet
Ravivant notre feu intérieur, entravé
Et briller à nouveau, sans retard
dans le texte original j'ai
Norepinephrine, serotonin, dopamine, where art thou ?
Why are you so low, when you ought to be higher?
Can you climb back to the surface and chase the fog away?
Erasing wrinkles from our brow
Rekindling our inner hampered fire
And to shine once more, without any further delay
Ma traduction plus basique donnait
Norépinéphrine, sérotonine, dopamine, où êtes-vous?
Pourquoi êtes-vous si bas, alors que vous devriez être plus hauts ?
Pouvez-vous remonter à la surface et chasser le brouillard ?
Gommant les rides de notre front,
Ravivant notre feu intérieur,
Et briller à nouveau, sans plus tarder
Je me trouvais dans une impasse d'adaptation, comme vous ne rimait pas avec front, hauts ne faisait pas mieux avec intérieur, et encore moins brouillard et tarder.
Chaque tentative de synonyme, puis de rimes allant avec un mot, rallongeait la phrase en Français, et modifiait trop ma composition originale.
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