dimanche 31 juillet 2022

459 - Qui Vive - Un poème

 


Un poème composé hier (30/07/2022) sur le TAG (Trouble Anxieux Généralisé) et les attaques de panique. 

Je l'ai nommé que le 5/05/2023 et traduit de l'Anglais en Juin 2023 - posté avec anti-datage en Août, pour correspondre à l'entrée de blog originale.

crédit image : ma propre photo, rééditée pour les besoins du blog




Qui vive

C'est une alerte rouge, assourdissant la voix de la logique,

hurlant comme une tempête dans une tasse de thé,

Appréhension des choses minuscules, petites et grandes,

L'imagination d'une ruine imminente submerge,
le cerveau anéanti par les sons forts,


Des pensées vrombissent dans l'esprit, avec des images de catastrophe,

Le corps doute de son propre mécanisme, dois-je rester,
ou dois-je m'en aller, demande-t-il, suis-je pétrifié à l'arrivée du danger,

Ou est-ce que mon cœur s'emballe, battant hors contrôle ?

Ma respiration est-elle superficielle ou rapide ? Je sais que je n'ai pas le temps de retrouver l'équilibre,

Le temps tourne hors de vue, l'éternité s'est écoulée depuis que la première alarme a sonné,

  Dans la fraction de seconde qu'il a fallu pour que cette tempête se rassemble au-dessus de ma tête,

L'action sera-t-elle rapide pour réagir à cette menace,

Ou vais-je geler et perdre mon identité dans ce gouffre ?

Le radeau a été battu par les vagues, s'est brisé et a chaviré,

Me suis-je noyé en mer ou mon corps a-t-il été jeté à terre et a-t-il heurté les rochers ?

Car les sens sont en effervescence, il est impossible de prévoir une direction quelconque,

L'esprit s'est contrebalancé à un passé lointain et inconnu, et a gelé le corps dans la consternation,
L'agitation a gonflée à la simple idée de scénarios répétés, que j'ai possiblement
oublié depuis longtemps...

Le souffle revient à la normale, je me retrouve loin de la mer et du rivage,

Je suis de retour là où j'étais, où que j'étais, la confusion lève son voile,

Je ne suis pas dans le passé ou le futur désastre, je suis là, sain et sauf,

Cela n'a pas été une éternité comme je l'ai ressenti, mais de simples instants se sont écoulés,

La crise est passée, mais je sais que la tempête va encore m'agiter...

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