lundi 3 juillet 2023

478 - Le Dragon et le Phénix - Un poème



 note : retouche d'image à l'aide de plusieurs sources libres de droits, intégrées au récit du poème.


Mon 17e poème composé depuis juin 2022 a été inspiré d'une phrase que Joyce Lee a dite dans son flux musical (page d'accueil ici), il y a 2 ou 3 semaines, quelque chose sur une impasse entre un dragon et un phénix (peut-être pas exactement dans cette formulation, je ne me souviens pas précisément).


Les lignes se sont développées de manière organique et, au fur et à mesure que j'ai composé le poème en version anglaise et française sur place, il est devenu ce morceau de 439 mots ci-dessous - résultant à la fois d'un flux de conscience en écrivant comme je le fais souvent, mais aussi de beaucoup de réflexion. , en essayant divers mots, rimes et sujets. Je ne peux même plus compter les portions rejetées, ni les mots individuels.


Le Dragon et le Phénix

Cette nuit sombre, la coquille d'œuf commença à fendiller.

L'embryon à l'intérieur était prêt à émerger en avance.

Son bruit sorta le dragon de son égoïste absorption.

Des pieds froids, ou peut-être un vague présage agitait dans son entendement.


De toutes ses forces, il lança un battement et une dérouillée.

Malgré de nombreux efforts, il rata sa chance.

L'œuf éclos en une curieuse constitution,
car un plumage de poussin brillait extérieurement.


Un petit dragon il avait imaginé voir, comme un reflet dans son miroir narcissique!

Son propre écho il voulait projeter.

Un filet il lui jeta dessus, immobilisant son oisillon ;

Laborieusement, son petit corps il sortit de ce guet-apens.


De nouveau face à lui, le Dragon exhala une vapeur toxique;

l'oiseau reprit conscience suite à un évanouissement sous ce sort empesté.

Avec sa voix profonde et menaçante, le dragon suinta en son jeune la peur par incisions.

Usant sa queue, il attrapa les jambes du juvénile en pleine croissance en étau étranglant.


Chaque tentative du Serpent pour créer une progéniture conciliante

était accueillie par la flexion des ailes de l'oiseau et une position plus provocante.

La vraie forme de la créature plumée se révéla comme l'oiseau de feu et de résurgence.

Le Phénix se tenait courageusement proclamant du Dragon la totale divergence.


Pendant de nombreuses lunes, le serpent effleura sa langue, se préparant à mordre son scion.

Ils étaient maintenant sur un ring, le dragon, le phénix et Destinée, l'Écrivaine.

Le lézard aiguisa ses griffes et épines, les poursuites sournoises tournées ouvertement en altercation.

Coup après coup, il a frappé le phénix, infligeant des dégâts à la tête, dans la haine.


Les ongles du dragon lui grattant la peau et perçant son cœur,

le Phénix refusait de céder, son Œuf le ramenait à la vie corporelle.

Cendre après tas de cendres, bien qu'il se soit souvent effondré, avec ardeur

il revenait, renouvelé et meurtri encore et encore, c'était leur querelle.


Sa trahison grandit, les coups du dragon ont tous été infligés illégalement mais aucune pénalité déclarée;

il était jury, juge et bourreau, dans le seul but de gagner contre l'oiseau.

Irrité de ses échecs, en colère le dragon s'est précipité, éclosion j'aurais aimé écarter;

Couper tes ailes, subjuguer à ma volonté et assimiler à ma Nuée,

équivalent à des efforts ardus et vains, la corvée d'un dragon et des feux gaspillés.


Le Phénix étendit ses ailes, il savait que s'il ne s'échappait pas, sa peau s'ébouillanterait;

Car il ne peut jamais y avoir de paix quand le dragon belligérant ne connaît pas un tel mot.

Un match nul forgé par la distance, alors que le phénix volait au loin, captivé par la liberté.

L'oiseau commença à panser ses blessures; il dû apprendre à se tenir debout, muer

et respirer un air sain, et poursuivre ses désirs éparpillés.



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