jeudi 30 novembre 2023

482 - Une Ode aux Oiseaux

 


Ce poème est né pendant une bulle poétique chez LucieBulle, dont l'énoncé était : que vous racontent les oiseaux.

Dans la demie heure impartie, j'ai composé la première version, qui n'était pas encore titrée, et réussissant à rimer uniquement la première moitié du poème ; suite à laquelle j'ai décidé d'ajouter des rimes de la seconde moitié, et le titre suggéré par Lucie elle-même, donnant la seconde version.

Je partage d'abord cette seconde version, la finale en ce qui concerne ce poème en Français - et cette fois je ne réécrit pas suite à la traduction en Anglais, qui est une troisième version du poème - traduit et adapté, comme le Français est une langue genrée, ce qui n'est pas le cas de l'Anglais.

Vous pouvez la lire sur mon blog principal, ici



Que vous racontent les oiseaux V2 : une Ode aux oiseaux 


Quelle majesté à voler si haut dans les airs, j'en suis hypnotisé !

Vous battez vos ailes en unisson, des troupes si harmonisées !

Je vous compte, mais vous êtes tellement nombreux

ou alors, êtes- vous nombreuses, là haut, les Cigognes ?

Mes jumelles rapprochent certes votre image à mes yeux

mais n'aident pas à distinguer vos genres ; encore, je vous additionne


Vous savez quoi ? Cigognes ? Vous n'êtes pas seul/e/s 

à voguer là, au-dessus de ma tête, dansant devant chaque oeil

tellement de rapaces passèrent, ces buses,  faucons, éperviers, 

à user les courants d'air chauds, sans même vous appareiller ! 

Des talents défiant la gravitation de notre planète ! 


Que vous exprimiez tant de majesté et patience, de réelles libertés ! s'en est net !

Vous m'aviez offert des heures entières de spectacles acrobatiques

mais aussi des étincelles rebelles, aux effets initiatiques.


Et quand vous n'étiez pas des oiseaux volant en hauteurs

vous étiez d'autres fois des hiboux, clignant vos yeux évaluateurs, 

tournant vos têtes sans avoir de torticolis, quelle magie ! quelle stupeur!

Votre curiosité de ma présence ne vous as pas fait peur

Saviez-vous que je ne voulais aucun mal et vous admirais sans vous approcher,

alors que vous étiez perchés sur les troncs et branches d'arbres ? Ou ces rochers ?


Ah, mais vous, oiseaux chanteurs, vous offriez de la musique, sans impuretés 

des chants mélodieux, sans demander autre retour que la sûreté !

Si seulement les humains pouvaient prendre votre exemple à suivre

et ne pas monétiser chaque instant, pour ainsi mieux vivre


Merci à chaque oiseau, petit, grand, volant ou pas, 

pour les nombreux moments en votre compagnie, surtout en recrées,

jouant si rarement avec les camarades, le plus souvent loin de leur carré.

Ou encore lorsque je séchais des cours – ceci n'est nullement mea-culpa

Et ce durant une jeunesse si adulte, esseulée et triste ! 


Que vous racontent les oiseaux V1 - celle composée dans les temps impartis de la bulle (une demie heure)

Quelle majesté à voler si haut dans les airs, j'en suis hypnotisé !

Vous battez vos ailes en unisson, des troupes si harmonisées !!

Je vous compte, mais vous êtes tellement nombreux

ou alors, êtes- vous nombreuses, là haut, les Cigognes ?

Mes jumelles rapprochent certes votre image à mes yeux

mais n'aident pas à distinguer vos genres ; encore, je vous additionne.


Vous savez quoi ? Cigognes ? Vous n'êtes pas seul/e/s

à voguer là, au-dessus de ma tête, dansant devant chaque oeil

tellement de rapaces passèrent, ces buses,  faucons, éperviers,

à user les courants d'air chauds, sans même vous appareiller !

Des talents défiant la gravitation de notre planète !


Que vous exprimiez tant de majesté et patience, de réelles libertés !

Vous m'aviez offert des heures entières de spectacles acrobatiques

mais aussi des étincelles rebelles


Et quand vous n'étiez pas des oiseaux volant en hauteurs

vous étiez d'autres fois des hiboux, clignant vos yeux,

tournant vos têtes sans avoir de torticolis, quelle magie !

Votre curiosité de ma présence ne vous a pas fait peur

saviez-vous que je ne voulais aucun mal et vous admirais,

perchés sur les troncs et branches d'arbres ? Ou ces rochers ?


Ah, mais vous, oiseaux chanteurs, vous offriez de la musique,

des chants mélodieux, sans demander autre retour que la sûreté !

Si seulement les humains pouvaient suivre votre exemple

et ne pas monétiser chaque instant !


Merci à chaque oiseau, petit, grand, volant ou pas,

pour les nombreux moments en votre compagnie

durant une jeunesse si adulte, esseulée et triste !


La comparaison des deux versions

La première strophe est identique, je n'avais pas à trouver de nouvelles rimes.

En travaillant la seconde, je me suis rendu compte que la rime pauvre choisie (en V1) entre Seul/e/s et Œil était réellement trop pauvre ; j'ai retiré leur appartenance (en V2)

C'est à partir de la troisième strophe que l'on voit plus de changements.

La V2 ajoute s'en est net ! pour rimer avec la fin de la seconde strophe (planète) 

ajout également de aux effets initiatiques pour rimer avec spectacles acrobatiques

La quatrième contient encore plus, avec ajouts en 2 et 3emes lignes pour que les lignes 1 à 4 riment toutes, ainsi nous avions hauteurs + peur

devenus hauteurs, évaluateurs, stupeur, peur


La cinquième strophe n'avait aucune rime au départ ; les fins de lignes étaient juste 

musique, sûreté, exemple, instant.

Les phrases ont été toutes allongées pour donner 

musique, sans impuretés 

que la sûreté !

exemple à suivre

mieux vivre


la sixième, dernière strophe a été grandement allongée

Merci à chaque oiseau, petit, grand, volant ou pas,

pour les nombreux moments en votre compagnie

durant une jeunesse si adulte, esseulée et triste !


devenant

Merci à chaque oiseau, petit, grand, volant ou pas

pour les nombreux moments en votre compagnie, surtout en recrées,

jouant si rarement avec les camarades, le plus souvent loin de leur carré.

Ou encore lorsque je séchas des cours – ceci n'est nullement mea-culpa

Et ce durant une jeunesse si adulte, esseulée et triste ! 


Ainsi, j'ai ajouté la fin des lignes 2 et 3, ajouté la ligne 4 en entier, pour ainsi créer 2 sets de rimes, et gardé la 5e en sortie sans rime, pour l'effet dramatique.

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