481 - Les Mains de Marianne

 

J'ai composé ce poème le 23 Octobre (2023) directement en Français. J'y ai encodé certaines informations, y compris dans certaines contraintes de compositions que je me suis données. 

Les Mains de Marianne

Cindy apparut dans son espace végétal.
Fleur dotée de countours clairement fragiles.
Son horticultrice apprit le grave péril,
cette ombre cachant tiges et pétales.
Les supplications de la jardinière octroyées.
Des sergents à la dérive envoyés.

Ses efforts nonobstant d'assidus labours,
les mains de Marianne tombèrent court.
Cyrus soustrait Cindy de son embrasse,
accélérant ses pas, brouillant ses traces,
posant des lapins aux nombreux constables
aux yeux éborgnés; évasions quasi incroyables !

Migrant patiemment sur la grande marre,
de leur vue, un vrai fuyard !

Jardinière, sergents et Marianne largement semés
baissèrent les bras, de moyens affamés,
tandis que Cyrus put ainsi replanter Cindy,
la faisant pousser en pot inédit.
Le nouveau terreau trop distinct,
elle grandit en style disjoint.

De nombreuses tempêtes filèrent
au-dessus de cette fleur ;
des histoires dignes de thrillers,
des années en souffre-douleur.
Les racines de Cindy s'embourbèrent.

Leurs couleurs restèrent continuellement pâles,
perpétuellement dépourvues de nutriments suffisants.
Toute fleuraison était invariablement expérimentale.
Elle fanait, assommée des coups de pelles virulents de Cyrus.
Il était bien pire que mauvais jardinier aux talents manquants.
Les aliments toxiques enfossés par ce voyou approchèrent Cindy du terminus.

au bord de l'abîme, Cindy la lumière entrevu,
le soleil ressortait, ses rayons éclatants d'espoirs.
Une fleuraison était finalement possible et même devenue attendue,
mais il vous faudra attendre la suite de cette histoire.