27- Livre
(anglophone) - Cognitive therapy & the emotional disorders
Auteur : Aaron T. Beck
Note : ?/10
Année : 1976 (imprimé 1979, cependant)
Éditeur : Meridian
337 pages
Après ma déception de ''self-help for your nerves'', j'ai commencé
''Cognitive therapy'', un livre que j'ai également acheté en occasion après
avoir lu sa description et trouvé qu'il demeurait valable malgré son ancienneté
(1976). D'ailleurs, j'ai la première édition dont la couverture est différente
de celle que j'ai trouvé en ligne. Je remplacerai l'icône affichée une fois que
j'aurais pris une photo.
En quelques jours, j'ai fini les deux premiers et relativement
longs chapitres, dont je viens vous parler maintenant, car je sais que je ne
pourrais me souvenir des détails si j'attends de finir ma lecture.
Je choisi les caractères gras pour parler du livre
lui-même, ce qui y est décrit et polices normale pour mes propres commentaires
en tirant des conclusions, ou ajoutant des informations que j'ai prises
ailleurs, ou encore, pour mes témoignages.
Le livre commence par une introduction par l'auteur, qui explique
comment les troubles affectifs attiraient beaucoup d'attention et de publicité
dans les années précédant la publication. Il explique également comment chaque
courant de thérapie psychologique (psychanalyse, thérapie comportementale,
neuropsychiatrie...) formaient chacune son approche à ces désordres, et les
conséquentes formes de thérapies qui en découlèrent...
Au premier chapitre, il explore comment le patient se trouvait
face au dilemme du choix de thérapeute et explique le processus du ''bon sens''
(common sense en anglais) et comment chaque personne en use au quotidien face à
diverses situations de la vie, catégorise et crée des règles de vie et de
réactions à chaque stimulus.
L'auteur passe ensuite les façons dont le bon sens défaillant peut
créer des difficultés, des problèmes et des désordres émotionnels, sujet qu'il
continue au second chapitre où il se concentre avant tout sur sa découverte -
en tant que thérapeute- des ''pensées automatiques'' telles qu'il les aura
nommées. Il démontre, au travers de patients et patientes qu'il a traité,
comment il a découvert ce phénomène ; comment il a instruit ses patients à
réfléchir et identifier leurs ''pensées automatiques'', tout en mentionnant au
passage qu'il aurait pu les nommer ''pensées autonomes'' car par leur nature,
elles surgissent de façon autonome, automatique et très rapidement.
De ces deux chapitres je peux déjà comprendre que cette découverte
des pensées automatiques découlera et se développera la thérapie cognitive et
comportementale, et que la source première derrière les formes variées
d'anxiétés et phobies (dont je souffre précisément) sont ces pensées qui
résultent de mauvaises associations dans mon passé cause/situation= résultat=
je dois agir ainsi.
Le but premier de cette lecture est de me faire une auto-analyse
et auto-thérapie, le temps d'être suivi à nouveau - à priori dès Mai cette
année, et en attendant, avancer dans ma compréhension et ainsi faire une partie
supplémentaire du travail afin de guérir de mes phobies sociales, et,
accessoirement, d'autres phobies dans la foulée, si je réussi à bien les
cerner...
Ceci résume jusqu'à la page 46 incluse, où je suis arrivé ce soir
(le 9/03/2016).
Ce billet sera évidemment mis à jour et risque d'être un peu long
ou être divisé en deux ou trois billets, car le livre comporte 12 chapitres et
... 337 pages, très denses et riches en informations que je pense utiles...
Mise à jour du 10 au 15/03 :
Au troisième chapitre, Beck poursuit et précise les recherches entre les sens et significations personnelles que chacun/e attache à chaque événement/ stimulus et réactions émotionnelles possibles.
Il détaille, tour à tour, le cheminement cognitif résultant
tristesse, euphorie et excitation, anxiété, et colère.
Ces émotions résultent d'évaluations que l'on opère rapidement,
sur le champs, des situations ; nos attentes, ainsi que les expériences passées
et possibles issues sont des facteurs. Nous évaluons les possibles ajouts ou
soustractions à nos ''domaines privés'' que constituent notre santé physique,
situation financière, relations aux autres, etc.
La perception de danger, ajout ou soustraction créant en nous des
cognitions, ces pensées automatiques mentionnées plus haut et qui
aboutissent en une réaction émotionnelle.
Dans le cadre des troubles affectifs ainsi que des phobies, ces
réactions sont disproportionnées et en décalage avec le stimulus
et paraissent totalement illogiques à une personne qui ne ressens pas ces
émotions, car ne partagent pas les mêmes pensées sous-jacentes.
C'est le cas de la phobie sociale dont je souffre : confronté à
des situations qui me sont difficiles, je ressens de l'anxiété là où d'autres
personnes n'ont attachées aucune signification personnelle de ''danger'' et qui
ne ressentent donc pas cette anxiété.
C'est le cas également de nombreuses autres phobies dont je
souffre et qui me causent bien des difficultés, alors que des personnes sans
elles ne peuvent pas totalement comprendre ; du moins, cela n'est pas possible
sans empathie, se mettre dans ''ma peau'' en imaginant le stimulus et pensées
automatiques pour comprendre mes émotions.
S'ensuit le quatrième chapitre, se concentrant sur les contenus cognitifs des troubles affectifs, avec des exemples de cheminements de pensées erronées et imaginaires dans les troubles suivants: dépression, anxiété, phobie, paranoïa, obsessions et compulsions, hystérie, psychose. Il délimite la nature des troubles cognitifs à la source des troubles affectifs et différencie les types de pensées initiales à la racine des troubles. (et j'en suis arrivé page 101 en 4 jours de lecture)
mise à jour du 28/03/2016 :
Le cinquième chapitre qui fait une trentaine de pages m'a demandé plusieurs jours à terminer comme j'étais très occupé en dehors et prenais une courte pause dans cette lecture. Il se concentre sur les paradoxes de la dépression, en suivant le développement habituel d'une dépression avec ses ''effets secondaires'' de baisse de confiance en soi, ainsi que de la critique exacerbée du soi, le pessimisme qui lui est souvent intrinsèque et les possibles conséquences dans les cas extrêmes : l'idéation suicidaire.
Entre temps, l'auteur explore les notions de perte que les patients dépressifs partagent à la source, perte qui peut paraître tout à fait inoffensive pour une personne qui ne souffre pas de dépression, mais lorsque cette maladie s'installe, le patient attache une importance capitale à sa survie dans un ou des objets dont il perçoit la perte comme énorme et l'atteint dans son confort physique, matériel etc.
Durant la dépression, l'on a aussi des changements dans les motivations on se sent dé-motivé, en manque d'énergie et d'envies. Les rêves et idéations sont atteints, puisque souvent durant une dépression le sommeil baisse de qualité et le contenu des rêves reflète le manque de confiance que la personne a de son avenir, via des imageries et identification de perte conséquente.
L'auteur explique ses recherches cliniques avec des patients et des groupes de contrôle et comment il a trouvé les cognitions erronées à la base de la dépression.
S'ensuit le quatrième chapitre, se concentrant sur les contenus cognitifs des troubles affectifs, avec des exemples de cheminements de pensées erronées et imaginaires dans les troubles suivants: dépression, anxiété, phobie, paranoïa, obsessions et compulsions, hystérie, psychose. Il délimite la nature des troubles cognitifs à la source des troubles affectifs et différencie les types de pensées initiales à la racine des troubles. (et j'en suis arrivé page 101 en 4 jours de lecture)
mise à jour du 28/03/2016 :
Le cinquième chapitre qui fait une trentaine de pages m'a demandé plusieurs jours à terminer comme j'étais très occupé en dehors et prenais une courte pause dans cette lecture. Il se concentre sur les paradoxes de la dépression, en suivant le développement habituel d'une dépression avec ses ''effets secondaires'' de baisse de confiance en soi, ainsi que de la critique exacerbée du soi, le pessimisme qui lui est souvent intrinsèque et les possibles conséquences dans les cas extrêmes : l'idéation suicidaire.
Entre temps, l'auteur explore les notions de perte que les patients dépressifs partagent à la source, perte qui peut paraître tout à fait inoffensive pour une personne qui ne souffre pas de dépression, mais lorsque cette maladie s'installe, le patient attache une importance capitale à sa survie dans un ou des objets dont il perçoit la perte comme énorme et l'atteint dans son confort physique, matériel etc.
Durant la dépression, l'on a aussi des changements dans les motivations on se sent dé-motivé, en manque d'énergie et d'envies. Les rêves et idéations sont atteints, puisque souvent durant une dépression le sommeil baisse de qualité et le contenu des rêves reflète le manque de confiance que la personne a de son avenir, via des imageries et identification de perte conséquente.
L'auteur explique ses recherches cliniques avec des patients et des groupes de contrôle et comment il a trouvé les cognitions erronées à la base de la dépression.
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