mercredi 9 mars 2016

27- Livre (anglophone) - Cognitive therapy & the emotional disorders



27- Livre (anglophone) - Cognitive therapy & the emotional disorders 

Auteur : Aaron T. Beck
Note : ?/10
Année : 1976 (imprimé 1979, cependant)
Éditeur : Meridian
337 pages


Après ma déception de ''self-help for your nerves'', j'ai commencé ''Cognitive therapy'', un livre que j'ai également acheté en occasion après avoir lu sa description et trouvé qu'il demeurait valable malgré son ancienneté (1976). D'ailleurs, j'ai la première édition dont la couverture est différente de celle que j'ai trouvé en ligne. Je remplacerai l'icône affichée une fois que j'aurais pris une photo.

En quelques jours, j'ai fini les deux premiers et relativement longs chapitres, dont je viens vous parler maintenant, car je sais que je ne pourrais me souvenir des détails si j'attends de finir ma lecture. 
Je choisi les caractères gras pour parler du livre lui-même, ce qui y est décrit et polices normale pour mes propres commentaires en tirant des conclusions, ou ajoutant des informations que j'ai prises ailleurs, ou encore, pour mes témoignages.  

Le livre commence par une introduction par l'auteur, qui explique comment les troubles affectifs attiraient beaucoup d'attention et de publicité dans les années précédant la publication. Il explique également comment chaque courant de thérapie psychologique (psychanalyse, thérapie comportementale, neuropsychiatrie...) formaient chacune son approche à ces désordres, et les conséquentes formes de thérapies qui en découlèrent... 

Au premier chapitre, il explore comment le patient se trouvait face au dilemme du choix de thérapeute et explique le processus du ''bon sens'' (common sense en anglais) et comment chaque personne en use au quotidien face à diverses situations de la vie, catégorise et crée des règles de vie et de réactions à chaque stimulus. 

L'auteur passe ensuite les façons dont le bon sens défaillant peut créer des difficultés, des problèmes et des désordres émotionnels, sujet qu'il continue au second chapitre où il se concentre avant tout sur sa découverte - en tant que thérapeute- des ''pensées automatiques'' telles qu'il les aura nommées. Il démontre, au travers de patients et patientes qu'il a traité, comment il a découvert ce phénomène ; comment il a instruit ses patients à réfléchir et identifier leurs ''pensées automatiques'', tout en mentionnant au passage qu'il aurait pu les nommer ''pensées autonomes'' car par leur nature, elles surgissent de façon autonome, automatique et très rapidement. 

De ces deux chapitres je peux déjà comprendre que cette découverte des pensées automatiques découlera et se développera la thérapie cognitive et comportementale, et que la source première derrière les formes variées d'anxiétés et phobies (dont je souffre précisément) sont ces pensées qui résultent de mauvaises associations dans mon passé cause/situation= résultat= je dois agir ainsi.
Le but premier de cette lecture est de me faire une auto-analyse et auto-thérapie, le temps d'être suivi à nouveau - à priori dès Mai cette année, et en attendant, avancer dans ma compréhension et ainsi faire une partie supplémentaire du travail afin de guérir de mes phobies sociales, et, accessoirement, d'autres phobies dans la foulée, si je réussi à bien les cerner... 

Ceci résume jusqu'à la page 46 incluse, où je suis arrivé ce soir (le 9/03/2016).

Ce billet sera évidemment mis à jour et risque d'être un peu long ou être divisé en deux ou trois billets, car le livre comporte 12 chapitres et ... 337 pages, très denses et riches en informations que je pense utiles...

Mise à jour du 10 au 15/03 :

Au troisième chapitre, Beck poursuit et précise les recherches entre les sens et significations personnelles que chacun/e attache à chaque événement/ stimulus et réactions émotionnelles possibles. 
Il détaille, tour à tour, le cheminement cognitif résultant tristesse, euphorie et excitation, anxiété, et colère.  
Ces émotions résultent d'évaluations que l'on opère rapidement, sur le champs, des situations ; nos attentes, ainsi que les expériences passées et possibles issues sont des facteurs. Nous évaluons les possibles ajouts ou soustractions à nos ''domaines privés'' que constituent notre santé physique, situation financière, relations aux autres, etc. 
La perception de danger, ajout ou soustraction créant en nous des cognitions, ces pensées automatiques mentionnées plus haut et qui aboutissent en une réaction émotionnelle. 


Dans le cadre des troubles affectifs ainsi que des phobies, ces réactions sont disproportionnées et en décalage avec le stimulus et paraissent totalement illogiques à une personne qui ne ressens pas ces émotions, car ne partagent pas les mêmes pensées sous-jacentes. 
C'est le cas de la phobie sociale dont je souffre : confronté à des situations qui me sont difficiles, je ressens de l'anxiété là où d'autres personnes n'ont attachées aucune signification personnelle de ''danger'' et qui ne ressentent donc pas cette anxiété. 
C'est le cas également de nombreuses autres phobies dont je souffre et qui me causent bien des difficultés, alors que des personnes sans elles ne peuvent pas totalement comprendre ; du moins, cela n'est pas possible sans empathie, se mettre dans ''ma peau'' en imaginant le stimulus et pensées automatiques pour comprendre mes émotions. 

S'ensuit le quatrième chapitre, se concentrant sur les contenus cognitifs des troubles affectifs, avec des exemples de cheminements de pensées erronées et imaginaires dans les troubles suivants: dépression, anxiété, phobie, paranoïa, obsessions et compulsions, hystérie, psychose. Il délimite la nature des troubles cognitifs à la source des troubles affectifs et différencie les types de pensées initiales à la racine des troubles.  (et j'en suis arrivé page 101 en 4 jours de lecture) 

mise à jour du 28/03/2016 :

Le cinquième chapitre qui fait une trentaine de pages m'a demandé plusieurs jours à terminer comme j'étais très occupé en dehors et prenais une courte pause dans cette lecture. Il se concentre sur les paradoxes de la dépression, en suivant le développement habituel d'une dépression avec ses ''effets secondaires'' de baisse de confiance en soi, ainsi que de la critique exacerbée du soi, le pessimisme qui lui est souvent intrinsèque et les possibles conséquences dans les cas extrêmes : l'idéation suicidaire. 
Entre temps, l'auteur explore les notions de perte que les patients dépressifs partagent à la source, perte qui peut paraître tout à fait inoffensive pour une personne qui ne souffre pas de dépression, mais lorsque cette maladie s'installe, le patient attache une importance capitale à sa survie dans un ou des objets dont il perçoit la perte comme énorme et l'atteint dans son confort physique, matériel etc. 

Durant la dépression, l'on a aussi des changements dans les motivations  on se sent dé-motivé, en manque d'énergie et d'envies. Les rêves et idéations sont atteints, puisque souvent durant une dépression le sommeil baisse de qualité et le contenu des rêves reflète le manque de confiance que la personne a de son avenir, via des imageries et identification de perte conséquente. 

L'auteur explique ses recherches cliniques avec des patients et des groupes de contrôle et comment il a trouvé les cognitions erronées à la base de la dépression.

à suivre!  

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